« Nous pensons qu’il existe un énorme potentiel au large de la Mauritanie et du Sénégal. » Pour Brian Maxted, directeur exploration de Kosmos Energy, compagnie en charge de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures sur un bassin atlantique commun aux deux pays, il y a de quoi être optimiste. Ces propos sont contenus dans le Guide rendu public à l’occasion du premier sommet international consacré au bassin sédimentaire dit MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Guinée Conakry).
A l’appui, Maxted met en exergue le champ dénommé « Grand Tortue-Ahmeyin » transfrontalier aux deux pays, crédité d’environ 450 milliards de mètres cubes, soit « le plus important gisement de gaz en Afrique de l’Ouest », selon la même source.
« Avec une base de ressources potentielle de très grande ampleur, aussi bien en termes de gaz qu’en termes de pétrole, nous nous employons actuellement à sécuriser le bassin en vue d’une exploration et d’un développement futur », indique le responsable de Kosmos Energy.
450 milliards de mètres cubes de gaz
Les estimations rapportées ci-dessous pourraient même être d’hypothèse basse, si l’on accorde du crédit à d’autres propos de Brian Maxted. « Sur la base de l’analyse des résultats du puits et de l’interprétation des nouvelles données sismiques et de celles dont nous disposons déjà, nous pensons que le bassin en eau profonde de Mauritanie et du Sénégal devrait en fait représenter l’un des plus grands et plus importants systèmes pétroliers jamais mis à jour le long de la marge Atlantique. »
A côté des prospections prometteuses étalées par Kosmos Energy, les Etats, de leur côté, tentent de jouer leur partition au plan politique. Selon le document cité plus haut, les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont convenu par engagement de fournir les « efforts nécessaires » afin que l’accord de coopération entre les deux gouvernements soit signé « dans les meilleurs délais ».
Selon Brian Maxted, Dakar et Nouakchott « reconnaissent les nombreux avantages que le projet gazier Tortue et les énormes découvertes de gaz vont leur apporter sur le long terme. » En effet, les exportations de gaz liquéfié « vont (leur) permettre de se positionner en tant que fournisseurs d’énergie à part entière sur le plan international pour plusieurs années, et de générer des revenus qui pourront être investis dans le développement d’autres secteurs. »
Le responsable de Kosmos Energy a attribué deux qualificatifs au gaz du bassin Tortue: « haute qualité » et « accessible ».
Par ailleurs, « une étude d’impact environnemental et social est en cours afin de s’assurer que le site et le concept de développement sont respectueux de l’environnement. » (Impact.sn)
A l’appui, Maxted met en exergue le champ dénommé « Grand Tortue-Ahmeyin » transfrontalier aux deux pays, crédité d’environ 450 milliards de mètres cubes, soit « le plus important gisement de gaz en Afrique de l’Ouest », selon la même source.
« Avec une base de ressources potentielle de très grande ampleur, aussi bien en termes de gaz qu’en termes de pétrole, nous nous employons actuellement à sécuriser le bassin en vue d’une exploration et d’un développement futur », indique le responsable de Kosmos Energy.
450 milliards de mètres cubes de gaz
Les estimations rapportées ci-dessous pourraient même être d’hypothèse basse, si l’on accorde du crédit à d’autres propos de Brian Maxted. « Sur la base de l’analyse des résultats du puits et de l’interprétation des nouvelles données sismiques et de celles dont nous disposons déjà, nous pensons que le bassin en eau profonde de Mauritanie et du Sénégal devrait en fait représenter l’un des plus grands et plus importants systèmes pétroliers jamais mis à jour le long de la marge Atlantique. »
A côté des prospections prometteuses étalées par Kosmos Energy, les Etats, de leur côté, tentent de jouer leur partition au plan politique. Selon le document cité plus haut, les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont convenu par engagement de fournir les « efforts nécessaires » afin que l’accord de coopération entre les deux gouvernements soit signé « dans les meilleurs délais ».
Selon Brian Maxted, Dakar et Nouakchott « reconnaissent les nombreux avantages que le projet gazier Tortue et les énormes découvertes de gaz vont leur apporter sur le long terme. » En effet, les exportations de gaz liquéfié « vont (leur) permettre de se positionner en tant que fournisseurs d’énergie à part entière sur le plan international pour plusieurs années, et de générer des revenus qui pourront être investis dans le développement d’autres secteurs. »
Le responsable de Kosmos Energy a attribué deux qualificatifs au gaz du bassin Tortue: « haute qualité » et « accessible ».
Par ailleurs, « une étude d’impact environnemental et social est en cours afin de s’assurer que le site et le concept de développement sont respectueux de l’environnement. » (Impact.sn)