« Je suis encouragé de voir présents des représentants des partis politiques, de l’Assemblée nationale, des femmes, des jeunes, de la plate-forme religieuse et des victimes », a dit sur Twitter le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, qui avait fait le déplacement à Khartoum.
Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smail Chergui, était également à Khartoum pour faciliter ce dialogue direct entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés en vue de conclure un accord durable de paix et de réconciliation.
« En ces moments cruciaux pour la République centrafricaine, vous avez autant que nous une obligation de résultat », a déclaré M. Chergui aux participants à l’ouverture officielle des pourparlers.
« Je voudrais une fois de plus vous assurer de l’entière mobilisation de la Commission de l’Union africaine pour accompagner les parties prenantes centrafricaines dans le règlement durable du conflit dévastateur » que ce pays traverse depuis trop longtemps, a-t-il ajouté.
A la veille du début des pourparlers, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, a souligné l’importance de ces discussions pour le pays.
« Ne pas aller à Khartoum, c'est se mettre au ban de l'histoire et ne pas contribuer à mettre fin à la violence », a-t-il dit. « Nous attendons que tous les acteurs aillent à Khartoum dans un esprit de compromis ».
| 15/10/2024 | 736 vues
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