Le candidat conservateur de la CDU doit devenir chancelier fédéral au nom de la stabilité du pays, a affirmé vendredi la chancelière allemande lors d’un meeting de son parti à Munich.
Angela Merkel a appelé vendredi les électeurs à voter pour Armin Laschet, le candidat conservateur de son parti, la CDU, pour que l’Allemagne «reste stable», deux jours avant le scrutin législatif qui doit désigner son successeur à la tête du pays.
«Pour que l’Allemagne reste stable, Armin Laschet doit devenir chancelier fédéral», a affirmé la chancelière allemande lors d’un meeting de son parti à Munich, avant les élections de dimanche qui augurent d’un duel serré entre le favori social-démocrate et son rival de droite.
«La question de savoir qui gouverne l’Allemagne n’est pas sans importance», a-t-elle ajouté, mettant en garde contre le scénario d’une victoire du candidat social démocrate Olaf Scholz, en tête des sondages. «Pouvez-vous vous imaginer un gouvernement rouge-rouge-vert?» a-t-elle lancé aux représentants de la CDU et de la CSU, rassemblés dans la plus grande ville de la Bavière (sud) pour ce dernier meeting de campagne.
Options possibles
Parmi les options possibles pour une future coalition, une alliance «rouge-rouge-verte» entre le candidat social-démocrate du SPD, Olaf Scholz, le parti de gauche radicale Die Linke et les Verts, n’est pas exclue.
Cette coalition n’est toutefois pas la plus probable et se heurte à de nombreuses divergences idéologiques entre les trois partis. Mais les conservateurs, en difficulté dans les sondages, ont fait de cette perspective un chiffon rouge pour remobiliser leurs troupes.
La chancelière a notamment critiqué les hausses d’impôts prévues par le candidat social-démocrate, disant craindre qu’elles ne fassent fuir les entreprises allemandes en Autriche ou aux Pays-Bas. «Ce n’est pas notre politique», a-t-elle souligné, préférant une «politique qui permet aux entreprises de rester chez nous et de créer des emplois ici, pour que l’Allemagne puisse prospérer».
La chancelière a également mis en garde contre «la suppression du frein à l’endettement», règle constitutionnelle de rigueur budgétaire, et les risques d’une «Union européenne de la dette», que pourrait amener, selon elle, une victoire de la gauche. (AFP)
Angela Merkel a appelé vendredi les électeurs à voter pour Armin Laschet, le candidat conservateur de son parti, la CDU, pour que l’Allemagne «reste stable», deux jours avant le scrutin législatif qui doit désigner son successeur à la tête du pays.
«Pour que l’Allemagne reste stable, Armin Laschet doit devenir chancelier fédéral», a affirmé la chancelière allemande lors d’un meeting de son parti à Munich, avant les élections de dimanche qui augurent d’un duel serré entre le favori social-démocrate et son rival de droite.
«La question de savoir qui gouverne l’Allemagne n’est pas sans importance», a-t-elle ajouté, mettant en garde contre le scénario d’une victoire du candidat social démocrate Olaf Scholz, en tête des sondages. «Pouvez-vous vous imaginer un gouvernement rouge-rouge-vert?» a-t-elle lancé aux représentants de la CDU et de la CSU, rassemblés dans la plus grande ville de la Bavière (sud) pour ce dernier meeting de campagne.
Options possibles
Parmi les options possibles pour une future coalition, une alliance «rouge-rouge-verte» entre le candidat social-démocrate du SPD, Olaf Scholz, le parti de gauche radicale Die Linke et les Verts, n’est pas exclue.
Cette coalition n’est toutefois pas la plus probable et se heurte à de nombreuses divergences idéologiques entre les trois partis. Mais les conservateurs, en difficulté dans les sondages, ont fait de cette perspective un chiffon rouge pour remobiliser leurs troupes.
La chancelière a notamment critiqué les hausses d’impôts prévues par le candidat social-démocrate, disant craindre qu’elles ne fassent fuir les entreprises allemandes en Autriche ou aux Pays-Bas. «Ce n’est pas notre politique», a-t-elle souligné, préférant une «politique qui permet aux entreprises de rester chez nous et de créer des emplois ici, pour que l’Allemagne puisse prospérer».
La chancelière a également mis en garde contre «la suppression du frein à l’endettement», règle constitutionnelle de rigueur budgétaire, et les risques d’une «Union européenne de la dette», que pourrait amener, selon elle, une victoire de la gauche. (AFP)