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"Leur responsabilité est immense" : le camp présidentiel se tourne vers le PS pour éviter la motion de censure

Lundi 25 Novembre 2024

Olivier Faure, le Premier secrétaire du parti socialiste français
Olivier Faure, le Premier secrétaire du parti socialiste français

Alors que le dépôt d’une motion de censure semble imminent à l’encontre du gouvernement de Michel Barnier, le camp présidentiel pourrait bien avoir trouvé une solution. Selon Le Parisien, certains macronistes commencent à solliciter le PS.

 

Pour trouver un terrain d’entente sur le budget, Michel Barnier a rencontré les chefs des groupes parlementaires d’opposition, dont Éric Ciotti, Marine Le Pen ou encore Mathilde Panot. À la sortie de ces réunions, plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs affirmé qu’ils voteraient une motion de censure si le projet de loi de finances de 2025 ne comportait pas des changements majeurs. Au pied du mur, le camp présidentiel pourrait bien avoir trouvé un allié : le Parti socialiste. Dans les colonnes du Parisien, samedi 23 novembre, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a en effet assuré que les socialistes pourraient s’opposer à cette motion de censure.

 

"Il ne tient qu’à eux de sortir de leur soumission à Jean-Luc Mélenchon et de venir autour de la table. Je sais que certains y sont prêts. Leur responsabilité est immense", a-t-elle déclaré, avant de poursuivre : "Ils sont à la croisée des chemins : est-ce qu’ils scellent définitivement l’alliance de la honte avec LFI ou est-ce qu’ils relèvent la tête ? Je pense aux 18 millions d’électeurs qui ont voté pour François Hollande en 2012." 

 

Si les membres du PS venaient à s’abstenir, le mandat de Michel Barnier à Matignon pourrait ainsi se poursuivre. "Qui sont les faiseurs de roi aujourd’hui ? C’est le RN mais aussi le PS. Les socialistes ont encore la possibilité de décider ou non de censurer", a confirmé un ministre auprès du Parisien.

 

"La nouvelle donne, c’est le PS"

 

Lors d’un récent passage sur France Inter, le président des députés PS Boris Vallaud a d’ailleurs lancé une perche. Pour rappel, l’homme politique a suggéré la mise en place d’un dialogue entre les partis pour "poser la question des conditions d’une non-censure". Une initiative qui a ravi le camp présidentiel. 

 

"La nouvelle donne, c’est le PS. L’appel de Vallaud, c’est nouveau… Ça bouge… Mais bon, pour le moment, cela reste des petits bougés", a ainsi révélé un proche du président de la République. [6Medias]

 
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