«Il n’est plus possible de se taire». Roger Garaudy.
Que faire devant cette situation intenable pour nos familles qui subissent au quotidien une insécurité grandissante et constatent avec effroi la mort sauvage de nos jeunes compatriotes ? Alerter les autorités de la République ou résister pour que cesse cette terreur qui nous bouffe et remet en question notre volonté de vivre en commun dans la quiétude.
Alerter nos autorités publiques notamment les forces de l’ordre sur les dangers réels qui pèsent sur la sécurité des citoyens sénégalais, est un devoir patriotique devant ce déferlement de cruauté impitoyable qui s’abat de manière récurrente sur la population. Nous ressentons la peur de voir nos enfants se faire tuer par des lâches, des sauvages qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs besoins criminels de sacrifice en vue de s’octroyer de manière insidieuse une vie sociale épanouie.
En effet, les révélations de l’ex-commissaire de police, monsieur Cheikhna Keita font froid au dos. Comment des hommes ou des femmes politiques, dans une quête effrénée du prestige et du pouvoir, et je ne sais quoi d’autres encore, se compromettent ainsi en s’alliant avec des forces du mal pour tuer nos enfants innocents ? Ces accusations de l’ex-commissaire, monsieur Cheikhna Keita nous interpellent directement et jettent un regard suspect sur la nature voire la capacité de nuisance de certaines personnalités à commettre toutes sortes d’ignominies dans le seul dessein de conquérir le pouvoir et de jouir de ses délices.
Manipulés par des charlatans, suppôts du diable, certains de nos compatriotes plongent dans l’honneur en exécutant froidement des enfants insouciants complètement désarmés et prêts à suivre n’importe quelle personne à la figure joviale. Messieurs les commanditaires de ces assassinats cruels, dites-nous est–ce que cette volonté sordide d’attenter à la vie de nos jeunes compatriotes pour une ascension rapide au pouvoir en vaut la chandelle ?
La volonté de puissance d’un homme politique ne dure pas ad vitam aeternam. Tout au plus, elle ne dure que quelques années. Et après, êtes vous capable de porter sur votre conscience la mort d’innocents enfants ? Je n’en suis pas certain. L’horreur abominable de nos crimes continuera à hanter votre sommeil.
Ces meurtres et ces viols d’enfants font désormais partie intégrante de notre quotidien. Pratiquement, tous les jours de la semaine, les journaux font état d’un ou de plusieurs actes de violence sauvage et gratuite sur nos compatriotes notamment sur nos enfants, la frange la plus vulnérable de la société. On assiste à une forme de banalisation du mal au sein de la société sénégalaise en nous habituant au spectre d’images ou de récits de violence qui défilent dans le paysage médiatique.
Pourtant, la police nationale est bien présente sur l’ensemble du territoire national. Cependant, les faits de violence perpétrés sur nos compatriotes laissent penser que les forces de l’ordre ne sont pas en mesure de protéger la sécurité des citoyens sénégalais. Au plus, comment expliquer le fait que ces auteurs d’actes odieux ne sont pas encore arrêtés par nos forces de l’ordre afin de tranquilliser la population totalement désarmée ?
La police nationale n’a pas le droit de faillir à sa mission de protection des citoyens sénégalais. Elle doit faire preuve de plus de détermination afin de traquer tous ces criminels qui hantent le sommeil des familles sénégalaises.
Procéder seulement à l’arrestation de ces salauds de criminels ne suffit. Il faut sévir avec force afin de dissuader les autres de ne pas franchir le Rubicon voire de commettre l’irréparable.
Les familles sénégalaises ressentent un besoin urgent de voir nos forces de l’ordre plus présentes dans nos quartiers, nos marchés publics, dans nos villes afin de dissuader les malfaiteurs à ne pas passer à l’acte. La police républicaine doit être là pour assurer la sécurité des personnes et non pour persécuter les citoyens sénégalais en violant leurs droits garantis par la Constitution lors des manifestations politiques.
Nous interpellons à ce titre le président de la République, monsieur Macky Sall, en sa qualité de premier responsable de la protection des personnes constituant le corps social sénégalais pour qu’il mesure à sa juste valeur le climat de terreur qui s’est répandu sur l’ensemble du territoire national et de prendre par voie de conséquence toutes les dispositions en vue de permettre à nos forces de l’ordre de mieux assurer la sécurité des citoyens sénégalais.
La sécurité de nos compatriotes est un droit non négociable. Elle doit être au cœur de l’action du gouvernement. Nos forces de l’ordre doivent mieux équipées voire encadrées en vue de faciliter leur mission de service public. L’Etat du Sénégal doit investir davantage dans le recrutement et la formation d’officiers de police. La multiplication des agents de sécurité privée partout dans le pays ne peut en aucune manière se substituer à la mission de la police nationale. Il faut plus de sérieux dans ce pays qui part en vrille !
L’insécurité de nos compatriotes est le premier signe de la déliquescence de la société sénégalaise. Ces phénomènes de violence sauvage sur nos enfants constituent un tournant majeur dans la perception que les citoyens sénégalais ont du délitement de nos valeurs. Au Sénégal, on peut tout se permettre, même les crimes les plus odieux pour arriver à ses fins.
Nous avons la propension à condamner sur le moment tous les dérapages, toutes les forfaitures, tous les crimes, mais nous avons tendance à tourner la page trop vite voire à passer rapidement à autres choses voire à la banalité de notre vie quotidienne afin de ne pas nous interroger sur notre responsabilité individuelle et collective sur les changements de comportement, sur la décadence morale du pays de la Teranga. C’est plus facile de se taire ou ‘accepter le déni comme réponses aux multiples interrogations qui assaillent et interpellent la conscience de chaque citoyen sénégalais.
La responsabilité de la société sénégalaise est énorme dans ces actes d’une cruauté inouïe sur nos enfants. Nous avons renoncé depuis très longtemps à assurer à nos concitoyens une éducation respectueuse d’une bonne éthique. Nous avons même perdu entre temps le sens de l’autorité. Non, celle qui opprime, mais plutôt l’autorité qui montre la voie de la sagesse et de la juste mesure.
Nous avons laissé depuis quelques années des politiciens sans vergogne et des personnalités à la moralité douteuse changer radicalement nos valeurs d’antan, notre perception de la réalité sociale et in fine pour les remplacer par des mesures liées essentiellement aux affects de réussite sociale par tous les moyens, au goût du luxe, à la paresse et à toutes sortes de machination.
Le Sénégal est à un moment fatidique de son histoire. Ainsi, il est un devoir impérieux de pointer le doigt sans complaisance sur les tares de la société, si toutefois nous sommes animés par la volonté patriotique de repenser notre modèle de vie en communauté. Il n’est pas trop tard pour agir.
Au-delà du rôle de nos autorités publiques d’assurer la sécurité des citoyens sénégalais, il revient de droit à nos guides religieux de jouer pleinement leur partition en toute responsabilité en vue de faire résonner dans la conscience de nos compatriotes la nécessité de se conformer aux exigences de la bonne vie loin des intrigues du pouvoir et du désir immodéré du gain facile.
massambandiaye2012@gmail.com
Que faire devant cette situation intenable pour nos familles qui subissent au quotidien une insécurité grandissante et constatent avec effroi la mort sauvage de nos jeunes compatriotes ? Alerter les autorités de la République ou résister pour que cesse cette terreur qui nous bouffe et remet en question notre volonté de vivre en commun dans la quiétude.
Alerter nos autorités publiques notamment les forces de l’ordre sur les dangers réels qui pèsent sur la sécurité des citoyens sénégalais, est un devoir patriotique devant ce déferlement de cruauté impitoyable qui s’abat de manière récurrente sur la population. Nous ressentons la peur de voir nos enfants se faire tuer par des lâches, des sauvages qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs besoins criminels de sacrifice en vue de s’octroyer de manière insidieuse une vie sociale épanouie.
En effet, les révélations de l’ex-commissaire de police, monsieur Cheikhna Keita font froid au dos. Comment des hommes ou des femmes politiques, dans une quête effrénée du prestige et du pouvoir, et je ne sais quoi d’autres encore, se compromettent ainsi en s’alliant avec des forces du mal pour tuer nos enfants innocents ? Ces accusations de l’ex-commissaire, monsieur Cheikhna Keita nous interpellent directement et jettent un regard suspect sur la nature voire la capacité de nuisance de certaines personnalités à commettre toutes sortes d’ignominies dans le seul dessein de conquérir le pouvoir et de jouir de ses délices.
Manipulés par des charlatans, suppôts du diable, certains de nos compatriotes plongent dans l’honneur en exécutant froidement des enfants insouciants complètement désarmés et prêts à suivre n’importe quelle personne à la figure joviale. Messieurs les commanditaires de ces assassinats cruels, dites-nous est–ce que cette volonté sordide d’attenter à la vie de nos jeunes compatriotes pour une ascension rapide au pouvoir en vaut la chandelle ?
La volonté de puissance d’un homme politique ne dure pas ad vitam aeternam. Tout au plus, elle ne dure que quelques années. Et après, êtes vous capable de porter sur votre conscience la mort d’innocents enfants ? Je n’en suis pas certain. L’horreur abominable de nos crimes continuera à hanter votre sommeil.
Ces meurtres et ces viols d’enfants font désormais partie intégrante de notre quotidien. Pratiquement, tous les jours de la semaine, les journaux font état d’un ou de plusieurs actes de violence sauvage et gratuite sur nos compatriotes notamment sur nos enfants, la frange la plus vulnérable de la société. On assiste à une forme de banalisation du mal au sein de la société sénégalaise en nous habituant au spectre d’images ou de récits de violence qui défilent dans le paysage médiatique.
Pourtant, la police nationale est bien présente sur l’ensemble du territoire national. Cependant, les faits de violence perpétrés sur nos compatriotes laissent penser que les forces de l’ordre ne sont pas en mesure de protéger la sécurité des citoyens sénégalais. Au plus, comment expliquer le fait que ces auteurs d’actes odieux ne sont pas encore arrêtés par nos forces de l’ordre afin de tranquilliser la population totalement désarmée ?
La police nationale n’a pas le droit de faillir à sa mission de protection des citoyens sénégalais. Elle doit faire preuve de plus de détermination afin de traquer tous ces criminels qui hantent le sommeil des familles sénégalaises.
Procéder seulement à l’arrestation de ces salauds de criminels ne suffit. Il faut sévir avec force afin de dissuader les autres de ne pas franchir le Rubicon voire de commettre l’irréparable.
Les familles sénégalaises ressentent un besoin urgent de voir nos forces de l’ordre plus présentes dans nos quartiers, nos marchés publics, dans nos villes afin de dissuader les malfaiteurs à ne pas passer à l’acte. La police républicaine doit être là pour assurer la sécurité des personnes et non pour persécuter les citoyens sénégalais en violant leurs droits garantis par la Constitution lors des manifestations politiques.
Nous interpellons à ce titre le président de la République, monsieur Macky Sall, en sa qualité de premier responsable de la protection des personnes constituant le corps social sénégalais pour qu’il mesure à sa juste valeur le climat de terreur qui s’est répandu sur l’ensemble du territoire national et de prendre par voie de conséquence toutes les dispositions en vue de permettre à nos forces de l’ordre de mieux assurer la sécurité des citoyens sénégalais.
La sécurité de nos compatriotes est un droit non négociable. Elle doit être au cœur de l’action du gouvernement. Nos forces de l’ordre doivent mieux équipées voire encadrées en vue de faciliter leur mission de service public. L’Etat du Sénégal doit investir davantage dans le recrutement et la formation d’officiers de police. La multiplication des agents de sécurité privée partout dans le pays ne peut en aucune manière se substituer à la mission de la police nationale. Il faut plus de sérieux dans ce pays qui part en vrille !
L’insécurité de nos compatriotes est le premier signe de la déliquescence de la société sénégalaise. Ces phénomènes de violence sauvage sur nos enfants constituent un tournant majeur dans la perception que les citoyens sénégalais ont du délitement de nos valeurs. Au Sénégal, on peut tout se permettre, même les crimes les plus odieux pour arriver à ses fins.
Nous avons la propension à condamner sur le moment tous les dérapages, toutes les forfaitures, tous les crimes, mais nous avons tendance à tourner la page trop vite voire à passer rapidement à autres choses voire à la banalité de notre vie quotidienne afin de ne pas nous interroger sur notre responsabilité individuelle et collective sur les changements de comportement, sur la décadence morale du pays de la Teranga. C’est plus facile de se taire ou ‘accepter le déni comme réponses aux multiples interrogations qui assaillent et interpellent la conscience de chaque citoyen sénégalais.
La responsabilité de la société sénégalaise est énorme dans ces actes d’une cruauté inouïe sur nos enfants. Nous avons renoncé depuis très longtemps à assurer à nos concitoyens une éducation respectueuse d’une bonne éthique. Nous avons même perdu entre temps le sens de l’autorité. Non, celle qui opprime, mais plutôt l’autorité qui montre la voie de la sagesse et de la juste mesure.
Nous avons laissé depuis quelques années des politiciens sans vergogne et des personnalités à la moralité douteuse changer radicalement nos valeurs d’antan, notre perception de la réalité sociale et in fine pour les remplacer par des mesures liées essentiellement aux affects de réussite sociale par tous les moyens, au goût du luxe, à la paresse et à toutes sortes de machination.
Le Sénégal est à un moment fatidique de son histoire. Ainsi, il est un devoir impérieux de pointer le doigt sans complaisance sur les tares de la société, si toutefois nous sommes animés par la volonté patriotique de repenser notre modèle de vie en communauté. Il n’est pas trop tard pour agir.
Au-delà du rôle de nos autorités publiques d’assurer la sécurité des citoyens sénégalais, il revient de droit à nos guides religieux de jouer pleinement leur partition en toute responsabilité en vue de faire résonner dans la conscience de nos compatriotes la nécessité de se conformer aux exigences de la bonne vie loin des intrigues du pouvoir et du désir immodéré du gain facile.
massambandiaye2012@gmail.com