Les Juifs quitteront « massivement » l’Allemagne si rien n’est fait pour lutter contre la résurgence de l’antisémitisme, a alerté dimanche le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas.
« Nous devons prendre des mesures d’urgence (pour éviter) un départ massif des Juifs d’Allemagne », a écrit M. Maas dans une tribune au Spiegel, à la veille du 75e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz.
Un Juif sur deux a déjà envisagé de quitter le pays, a-t-il souligné, précisant que les insultes et attaques antisémites se produisaient quotidiennement en Allemagne.
La lutte contre l’antisémitisme sera une priorité de l’Allemagne, qui prend la présidence tournante de l’Union Européenne en juillet et la présidence du Conseil de l’Europe en novembre, a-t-il assuré.
La communauté juive et les sites juifs devraient être mieux protégés « partout en Europe », a-t-il dit, annonçant que l’Allemagne contribuerait à cet effet en 2020 à hauteur de 500.000 euros à l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe).
Dans un communiqué séparé, le dirigeant du Conseil central juif en Allemagne, Josef Schuster, a averti que le consensus allemand sur les crimes nazis était en train de se « fissurer ».
« Si nous n’agissons pas maintenant, notre démocratie pourrait courir un grave danger », a-t-il dit.
« Il ne s’agit pas seulement de l’avenir de la communauté juive, il s’agit de l’avenir de l’Europe », a-t-il ajouté.
Des survivants de l’Holocauste se rassembleront lundi sur le site d’Auschwitz pour marquer les 75 ans de la libération par les troupes soviétiques de ce camp de la mort où l’Allemagne nazie a tué plus de 1,1 million de personnes, principalement des Juifs.
L’Allemagne connaît une recrudescence des agressions racistes et antisémites dans le pays, avec notamment une tentative d’attaque au fusil d’assaut contre une synagogue remplie de fidèles fin 2019 à Halle, où un massacre avait été évité de justesse. (AFP)
« Nous devons prendre des mesures d’urgence (pour éviter) un départ massif des Juifs d’Allemagne », a écrit M. Maas dans une tribune au Spiegel, à la veille du 75e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz.
Un Juif sur deux a déjà envisagé de quitter le pays, a-t-il souligné, précisant que les insultes et attaques antisémites se produisaient quotidiennement en Allemagne.
La lutte contre l’antisémitisme sera une priorité de l’Allemagne, qui prend la présidence tournante de l’Union Européenne en juillet et la présidence du Conseil de l’Europe en novembre, a-t-il assuré.
La communauté juive et les sites juifs devraient être mieux protégés « partout en Europe », a-t-il dit, annonçant que l’Allemagne contribuerait à cet effet en 2020 à hauteur de 500.000 euros à l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe).
Dans un communiqué séparé, le dirigeant du Conseil central juif en Allemagne, Josef Schuster, a averti que le consensus allemand sur les crimes nazis était en train de se « fissurer ».
« Si nous n’agissons pas maintenant, notre démocratie pourrait courir un grave danger », a-t-il dit.
« Il ne s’agit pas seulement de l’avenir de la communauté juive, il s’agit de l’avenir de l’Europe », a-t-il ajouté.
Des survivants de l’Holocauste se rassembleront lundi sur le site d’Auschwitz pour marquer les 75 ans de la libération par les troupes soviétiques de ce camp de la mort où l’Allemagne nazie a tué plus de 1,1 million de personnes, principalement des Juifs.
L’Allemagne connaît une recrudescence des agressions racistes et antisémites dans le pays, avec notamment une tentative d’attaque au fusil d’assaut contre une synagogue remplie de fidèles fin 2019 à Halle, où un massacre avait été évité de justesse. (AFP)