Un bilan provisoire fait état d'au moins 84 morts et une centaine de blessés. Le chauffeur du camion, tué par des policiers, serait un Franco-Tunisien, âgé de 31 ans, résidant à Nice dans le quartier Henri-Sappia. François Hollande annonce la prolongation de l'état d'urgence pour trois mois. Manuel Valls a annoncé trois jours de deuil national.
Ce que l'on sait vendredi midi (Mediapart)
Peu après 22 h 30, jeudi, un camion a foncé dans la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes), pour le feu d’artifice du 14-Juillet. Le véhicule a roulé sur presque deux kilomètres, sur le trottoir surplombant la plage puis sur la chaussée, écrasant des dizaines de personnes et provoquant des scènes de panique. Le chauffeur a été tué par les forces de l'ordre, après avoir tiré avec une arme de poing vers les policiers. Une grenade inopérante et des armes factices ont été retrouvées dans le camion qui avait été loué dans la région.
Un dernier bilan fait vendredi matin fait état d'au moins 84 morts et de 18 blessés en urgence absolue a annoncé Bernard Cazeneuve qui s'est rendu sur place.
Le conducteur a été identifié grâce à des papiers trouvés dans le véhicule. Il s'agit de Mohammed Lahouaiej Bouhlel, un Franco-Tunisien ou Tunisien ayant une carte de séjour, âgé de 31 ans et vivant à Nice, dans le quartier Henri-Sappia, dans le nord de la ville. Il était connu des services de police pour des faits de droit commun. Il s'agit d'affaires assez mineures de violences. L'homme n'est pas fiché S pour radicalisme et n’est pas connu pour des faits de terrorisme. L'attentat n'a pas été revendiqué.
Le président de la République, François Hollande, annonce la prolongation de l'état d'urgence pour trois mois. Le chef de l'État a annoncé qu'il sera fait appel à la réserve opérationnelle pour épauler les policiers et gendarmes, ainsi que le renforcement des actions en Irak et en Syrie. Il a parlé d'attentat, désignant explicitement le terrorisme islamiste, lors d'une allocation faite peu avant 4 heures du matin depuis l'Élysée : « Le caractère terroriste [de cette attaque] ne peut être nié. »
Plusieurs élus de droite critique vertement l'action du gouvernement. En première ligne, Georges Fenech, député (LR) du Rhône et président de la commission d'enquête sur les moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme.
Des ressortissants étrangers victimes
Au moins une douzaine de victimes étrangères ont été tuées lors de l'attentat de Nice: selon le Parsisien, on déplore la mort de deux Américains, Sean Copeland, 51 ans, et son fils Brodie, 11 ans; d'une enseignante allemande venue avec deux de ses élèves en voyage scolaire; d'une Suissesse, Linda Casanova, âgée de 54 ans; d'une étudiante russe de vingt ans, Victoria Savchenko, en vacances avec une amie qui a été blessée; de deux Arméniens, d'un Ukrainien, d'au moins un ressortissant tunisien, d'une femme marocaine et de son enfant. Le ministère belge des Affaires étrangères a par ailleurs indiqué être sans nouvelles d'une vingtaine de ressortissants belges.
Ce que l'on sait vendredi midi (Mediapart)
Peu après 22 h 30, jeudi, un camion a foncé dans la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes), pour le feu d’artifice du 14-Juillet. Le véhicule a roulé sur presque deux kilomètres, sur le trottoir surplombant la plage puis sur la chaussée, écrasant des dizaines de personnes et provoquant des scènes de panique. Le chauffeur a été tué par les forces de l'ordre, après avoir tiré avec une arme de poing vers les policiers. Une grenade inopérante et des armes factices ont été retrouvées dans le camion qui avait été loué dans la région.
Un dernier bilan fait vendredi matin fait état d'au moins 84 morts et de 18 blessés en urgence absolue a annoncé Bernard Cazeneuve qui s'est rendu sur place.
Le conducteur a été identifié grâce à des papiers trouvés dans le véhicule. Il s'agit de Mohammed Lahouaiej Bouhlel, un Franco-Tunisien ou Tunisien ayant une carte de séjour, âgé de 31 ans et vivant à Nice, dans le quartier Henri-Sappia, dans le nord de la ville. Il était connu des services de police pour des faits de droit commun. Il s'agit d'affaires assez mineures de violences. L'homme n'est pas fiché S pour radicalisme et n’est pas connu pour des faits de terrorisme. L'attentat n'a pas été revendiqué.
Le président de la République, François Hollande, annonce la prolongation de l'état d'urgence pour trois mois. Le chef de l'État a annoncé qu'il sera fait appel à la réserve opérationnelle pour épauler les policiers et gendarmes, ainsi que le renforcement des actions en Irak et en Syrie. Il a parlé d'attentat, désignant explicitement le terrorisme islamiste, lors d'une allocation faite peu avant 4 heures du matin depuis l'Élysée : « Le caractère terroriste [de cette attaque] ne peut être nié. »
Plusieurs élus de droite critique vertement l'action du gouvernement. En première ligne, Georges Fenech, député (LR) du Rhône et président de la commission d'enquête sur les moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme.
Des ressortissants étrangers victimes
Au moins une douzaine de victimes étrangères ont été tuées lors de l'attentat de Nice: selon le Parsisien, on déplore la mort de deux Américains, Sean Copeland, 51 ans, et son fils Brodie, 11 ans; d'une enseignante allemande venue avec deux de ses élèves en voyage scolaire; d'une Suissesse, Linda Casanova, âgée de 54 ans; d'une étudiante russe de vingt ans, Victoria Savchenko, en vacances avec une amie qui a été blessée; de deux Arméniens, d'un Ukrainien, d'au moins un ressortissant tunisien, d'une femme marocaine et de son enfant. Le ministère belge des Affaires étrangères a par ailleurs indiqué être sans nouvelles d'une vingtaine de ressortissants belges.