PARIS (Reuters) - Le secteur privé a créé 187.200 emplois l'an dernier en France, soit près du double des créations d'emplois recensées en 2015 et un plus haut depuis 2007, notamment sous l'effet d'une progression de l'intérim.
Dans des données révisées publiées jeudi, l'Insee confirme que l'emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a bien progressé de 1,2% en 2016 en France, malgré une révision en légère baisse du nombre de créations nettes d'emploi par rapport à sa première estimation publiée le mois dernier, qui s'établissait à 191.700.
En dépit d'une hausse du produit intérieur brut (PIB) légèrement ralentie en 2016 par rapport à 2015, à +1,1% après +1,2%, l'économie française a créé près de deux fois plus d'emplois dans le secteur privé en 2016 qu'en 2015.
Les 187.200 créations d'emploi dans le secteur privé recensées l'an dernier, qui font suite à 100.000 créations en 2015, constituent un plus haut depuis 2007.
"Avec 300.000 emplois privés créés en moins de deux ans, notre action aura permis d'effacer déjà la moitié des destructions d'emploi occasionnées par la crise de 2008", a estimé le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin dans une déclaration transmise à Reuters.
Parallèlement à cette accélération des créations d'emploi dans le privé, l'année 2016 a été marquée par un léger recul du taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT). Il s'est établi au quatrième trimestre à 9,7% de la population active (contre 9,9% fin 2015) en France métropolitaine, selon les chiffres publiés par l'Insee mi-février.
Sur l'ensemble de l'année dernière, 24.900 emplois ont été détruits dans l'industrie, qui n'a pas été en situation de créations nettes d'emploi depuis 2001.
La construction, dont la dernière année dans le vert en termes de créations d'emploi remonte à 2008, a également supprimé 10.800 emplois.
NETTE HAUSSE DANS L'INTÉRIM
L'accélération de la reprise des créations d'emploi en 2016 a principalement été alimentée par une franche progression de l'intérim.
Les effectifs intérimaires, qui sont comptabilisés dans le secteur tertiaire quel que soit celui dans lequel ils effectuent leur mission, ont bondi de 12% l'an dernier, ce qui représente 70.200 emplois supplémentaires.
L'emploi du secteur tertiaire dans son ensemble a quant à lui progressé de 1,9% sur un an, pour un total de 222.900 emplois.
Par rapport à sa première estimation, l'Insee a également révisé de façon marginale les chiffres du troisième trimestre, à 50.500 créations de postes, contre 52.400 précédemment (-1.900), ainsi que ceux du quatrième trimestre, avec 64.400 postes créés, contre 62.200 initialement (+2.200).
Ces légères variations n'ont cependant pas affecté les progressions observées sur ces périodes, la progression de l'emploi privé ayant bien atteint +0,3% au troisième trimestre et +0,4% au quatrième trimestre.
Le secteur privé est donc resté en fin d'année dernière créateur net d'emplois pour le septième trimestre consécutif, principalement grâce à l'intérim.
Dans un communiqué séparé, l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) fait état d'une hausse de la masse salariale du secteur privé de 0,6% au quatrième trimestre et de 2,4% sur un an. La progression moyenne sur l'ensemble de 2016 s'inscrit également à 2,4%, après 1,7% en 2015.
Ces données se fondent sur une hausse de l'emploi salarié estimée à 0,4% sur le trimestre et 1,2% sur un an, des chiffres identiques à ceux de l'Insee même si l'Acoss, contrairement à l'institut national de la statistique, ne prend pas en compte l'emploi à domicile.
L'Acoss fait également état d'une progression du salaire moyen par tête de 0,3% sur le trimestre et de 1,2% en 2016.
Dans des données révisées publiées jeudi, l'Insee confirme que l'emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a bien progressé de 1,2% en 2016 en France, malgré une révision en légère baisse du nombre de créations nettes d'emploi par rapport à sa première estimation publiée le mois dernier, qui s'établissait à 191.700.
En dépit d'une hausse du produit intérieur brut (PIB) légèrement ralentie en 2016 par rapport à 2015, à +1,1% après +1,2%, l'économie française a créé près de deux fois plus d'emplois dans le secteur privé en 2016 qu'en 2015.
Les 187.200 créations d'emploi dans le secteur privé recensées l'an dernier, qui font suite à 100.000 créations en 2015, constituent un plus haut depuis 2007.
"Avec 300.000 emplois privés créés en moins de deux ans, notre action aura permis d'effacer déjà la moitié des destructions d'emploi occasionnées par la crise de 2008", a estimé le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin dans une déclaration transmise à Reuters.
Parallèlement à cette accélération des créations d'emploi dans le privé, l'année 2016 a été marquée par un léger recul du taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT). Il s'est établi au quatrième trimestre à 9,7% de la population active (contre 9,9% fin 2015) en France métropolitaine, selon les chiffres publiés par l'Insee mi-février.
Sur l'ensemble de l'année dernière, 24.900 emplois ont été détruits dans l'industrie, qui n'a pas été en situation de créations nettes d'emploi depuis 2001.
La construction, dont la dernière année dans le vert en termes de créations d'emploi remonte à 2008, a également supprimé 10.800 emplois.
NETTE HAUSSE DANS L'INTÉRIM
L'accélération de la reprise des créations d'emploi en 2016 a principalement été alimentée par une franche progression de l'intérim.
Les effectifs intérimaires, qui sont comptabilisés dans le secteur tertiaire quel que soit celui dans lequel ils effectuent leur mission, ont bondi de 12% l'an dernier, ce qui représente 70.200 emplois supplémentaires.
L'emploi du secteur tertiaire dans son ensemble a quant à lui progressé de 1,9% sur un an, pour un total de 222.900 emplois.
Par rapport à sa première estimation, l'Insee a également révisé de façon marginale les chiffres du troisième trimestre, à 50.500 créations de postes, contre 52.400 précédemment (-1.900), ainsi que ceux du quatrième trimestre, avec 64.400 postes créés, contre 62.200 initialement (+2.200).
Ces légères variations n'ont cependant pas affecté les progressions observées sur ces périodes, la progression de l'emploi privé ayant bien atteint +0,3% au troisième trimestre et +0,4% au quatrième trimestre.
Le secteur privé est donc resté en fin d'année dernière créateur net d'emplois pour le septième trimestre consécutif, principalement grâce à l'intérim.
Dans un communiqué séparé, l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) fait état d'une hausse de la masse salariale du secteur privé de 0,6% au quatrième trimestre et de 2,4% sur un an. La progression moyenne sur l'ensemble de 2016 s'inscrit également à 2,4%, après 1,7% en 2015.
Ces données se fondent sur une hausse de l'emploi salarié estimée à 0,4% sur le trimestre et 1,2% sur un an, des chiffres identiques à ceux de l'Insee même si l'Acoss, contrairement à l'institut national de la statistique, ne prend pas en compte l'emploi à domicile.
L'Acoss fait également état d'une progression du salaire moyen par tête de 0,3% sur le trimestre et de 1,2% en 2016.