WASHINGTON (Reuters) - L'administration Trump a interdit mardi à Gordon Sondland, ambassadeur des États-Unis auprès de l’Union européenne, de témoigner dans le cadre de l'enquête parlementaire ouverte en vue d'une éventuelle procédure de destitution à l'encontre du locataire de la Maison blanche.
Les présidents des trois commissions de la Chambre des représentant chargées de l'enquête ont promis de l'obliger à comparaître. Ils soupçonnent Donald Trump d'avoir fait pression sur le gouvernement ukrainien pour compromettre l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, qui est le mieux placé pour l'affronter dans le cadre de la présidentielle de 2020.
Gordon Sondland, qui a contribué au financement de la campagne du président, a pris ses fonctions en juillet. Les Commission des affaires étrangères, du renseignement et du contrôle, qui le considèrent comme un témoin-clé, avaient l'intention de l'interroger sur la raison de ses contacts avec l'Ukraine, qui n'appartient pas l'Union européenne.
Le département d'Etat lui a enjoint mardi de ne pas se présenter à l'audience prévue par les commissions de la Chambre, indique son avocat dans un communiqué. "Il se tient prêt à témoigner à brève échéance, si on l'y autorise", a-t-il ajouté.
"Le président empêche le Congrès d'obtenir les faits. Il s'agit d'un abus de pouvoir", s'est indignée Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre.
Les présidents des trois commissions de la Chambre des représentant chargées de l'enquête ont promis de l'obliger à comparaître. Ils soupçonnent Donald Trump d'avoir fait pression sur le gouvernement ukrainien pour compromettre l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, qui est le mieux placé pour l'affronter dans le cadre de la présidentielle de 2020.
Gordon Sondland, qui a contribué au financement de la campagne du président, a pris ses fonctions en juillet. Les Commission des affaires étrangères, du renseignement et du contrôle, qui le considèrent comme un témoin-clé, avaient l'intention de l'interroger sur la raison de ses contacts avec l'Ukraine, qui n'appartient pas l'Union européenne.
Le département d'Etat lui a enjoint mardi de ne pas se présenter à l'audience prévue par les commissions de la Chambre, indique son avocat dans un communiqué. "Il se tient prêt à témoigner à brève échéance, si on l'y autorise", a-t-il ajouté.
"Le président empêche le Congrès d'obtenir les faits. Il s'agit d'un abus de pouvoir", s'est indignée Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre.