Le chef du Pentagone Christopher Miller a annoncé vendredi que les effectifs militaires des Etats-Unis se montaient désormais à 2.500 en Afghanistan ainsi qu’en Irak, conformément au voeu du président sortant Donald Trump de mettre fin aux «guerres sans fin».
«Aujourd’hui, les effectifs militaires américains en Afghanistan s’élèvent à 2500 soldats», a indiqué dans un communiqué Christopher Miller, qui assume l’intérim à la tête du Pentagone jusqu’à la prise de fonctions du prochain président américain Joe Biden mercredi.
«Ordonné par le président Trump, ce retrait que j’ai annoncé le 17 novembre abaisse les effectifs militaires américains dans le pays au plus bas depuis 2001», a ajouté Christopher Miller, nommé à ce poste début novembre, après le limogeage de son prédécesseur Mark Esper, lequel rechignait à accélérer ce retrait.
«Aujourd’hui, les Etats-Unis sont plus près que jamais de mettre un terme à près de 20 ans de guerre», a affirmé le ministre de la Défense par intérim, alors que l’Afghanistan est en proie à une recrudescence des violences, en dépit des pourparlers de paix entre les talibans et le gouvernement en cours depuis septembre à Doha.
«Avec 2500 hommes, le commandement a ce qu’il lui faut pour protéger l’Amérique, notre population et nos intérêts», a-t-il affirmé, ajoutant cependant qu’un retrait total restait «soumis à des conditions» de sécurité.
«Défaite durable»
En Irak, le niveau du déploiement militaire américain a lui aussi été réduit à 2500 hommes, une réduction qui «reflète la hausse des capacités de l’armée irakienne», a ajouté Christopher Miller.
Cette réduction «ne signifie pas un changement dans la politique des Etats-Unis», a-t-il souligné. «Les Etats-Unis et les forces de la coalition restent en Irak pour assurer une défaite durable» du groupe Etat islamique (EI).
«Nous continuerons à avoir une base de contreterrorisme en Irak pour soutenir les forces de nos partenaires avec des capacités aériennes et du renseignement», a-t-il conclu. «La plupart des opérations en Irak étaient déjà menées par nos partenaires irakiens». (AFP)
«Aujourd’hui, les effectifs militaires américains en Afghanistan s’élèvent à 2500 soldats», a indiqué dans un communiqué Christopher Miller, qui assume l’intérim à la tête du Pentagone jusqu’à la prise de fonctions du prochain président américain Joe Biden mercredi.
«Ordonné par le président Trump, ce retrait que j’ai annoncé le 17 novembre abaisse les effectifs militaires américains dans le pays au plus bas depuis 2001», a ajouté Christopher Miller, nommé à ce poste début novembre, après le limogeage de son prédécesseur Mark Esper, lequel rechignait à accélérer ce retrait.
«Aujourd’hui, les Etats-Unis sont plus près que jamais de mettre un terme à près de 20 ans de guerre», a affirmé le ministre de la Défense par intérim, alors que l’Afghanistan est en proie à une recrudescence des violences, en dépit des pourparlers de paix entre les talibans et le gouvernement en cours depuis septembre à Doha.
«Avec 2500 hommes, le commandement a ce qu’il lui faut pour protéger l’Amérique, notre population et nos intérêts», a-t-il affirmé, ajoutant cependant qu’un retrait total restait «soumis à des conditions» de sécurité.
«Défaite durable»
En Irak, le niveau du déploiement militaire américain a lui aussi été réduit à 2500 hommes, une réduction qui «reflète la hausse des capacités de l’armée irakienne», a ajouté Christopher Miller.
Cette réduction «ne signifie pas un changement dans la politique des Etats-Unis», a-t-il souligné. «Les Etats-Unis et les forces de la coalition restent en Irak pour assurer une défaite durable» du groupe Etat islamique (EI).
«Nous continuerons à avoir une base de contreterrorisme en Irak pour soutenir les forces de nos partenaires avec des capacités aériennes et du renseignement», a-t-il conclu. «La plupart des opérations en Irak étaient déjà menées par nos partenaires irakiens». (AFP)