Le principal parti d'opposition sud-africain, l'Alliance démocratique (DA), a annoncé mardi avoir sanctionné son ex-cheffe Helen Zille, dont les tweets sur les aspects positifs du colonialisme ont suscité la controverse sur les réseaux sociaux et dans son mouvement.
Mme Zille a été exclue de toute fonction exécutive au sein de la DA mais conserve toutefois son poste de Première ministre de la province du Cap-Occidental, a annoncé lors d'une conférence de presse le dirigeant du parti, Mmusi Maimane.
Près d'un quart de siècle après la chute du régime blanc raciste de l'apartheid dans l'ancienne colonie britannique, les tweets de Mme Zille publiés le 16 mars avaient mis le feu à la Toile.
"Pour ceux qui considèrent que l'héritage du colonialisme est SEULEMENT négatif, pensez à l'indépendance de la justice, au réseau de transports, à l'eau courante etc.", avait-elle écrit.
"Est-ce que nous aurions ce niveau de soins spécialisés et de traitements sans l'influence coloniale ? Soyez honnêtes, s'il vous plaît", avait poursuivi cette politicienne sud-africaine blanche.
La DA avait alors ouvert une procédure disciplinaire contre l'intéressée, malgré ses excuses quasi immédiates.
"Les tweets d'Helen Zille m'ont personnellement rendu furieux, comme beaucoup d'autres", a répété mardi M. Maimane, le premier dirigeant noir de la DA.
"Je veux que l'opinion comprenne que sous ma direction, la DA travaille dur pour réconcilier les Sud-Africains, blancs ou noirs, sur la voie du progrès et de la prospérité pour tous", a-t-il ajouté.
Présente à ses côtés, Mme Zille s'est une nouvelle fois excusée "sans réserve".
"En Afrique du Sud, le colonialisme et l'apartheid ont soumis et opprimé une majorité au bénéfice d'une minorité en fonction de la race. C'est indéfendable et je ne le soutiens pas, ni ne le justifie, le loue ou le promeut", a-t-elle ajouté.
Lors des élections locales de 2016, la DA, qui fait beaucoup d'efforts pour se débarrasser de son image de "parti blanc", a réussi, avec l'appui d'un parti de la gauche radicale, à arracher à l'ANC le contrôle de municipalités emblématiques comme la capitale Pretoria ou Johannesburg.
Elle espère confirmer ce succès lors des élections générales de 2019 et battre l'ANC de feu Nelson Mandela, parti qui dirige l'Afrique du Sud depuis 1994. (AFP)
Mme Zille a été exclue de toute fonction exécutive au sein de la DA mais conserve toutefois son poste de Première ministre de la province du Cap-Occidental, a annoncé lors d'une conférence de presse le dirigeant du parti, Mmusi Maimane.
Près d'un quart de siècle après la chute du régime blanc raciste de l'apartheid dans l'ancienne colonie britannique, les tweets de Mme Zille publiés le 16 mars avaient mis le feu à la Toile.
"Pour ceux qui considèrent que l'héritage du colonialisme est SEULEMENT négatif, pensez à l'indépendance de la justice, au réseau de transports, à l'eau courante etc.", avait-elle écrit.
"Est-ce que nous aurions ce niveau de soins spécialisés et de traitements sans l'influence coloniale ? Soyez honnêtes, s'il vous plaît", avait poursuivi cette politicienne sud-africaine blanche.
La DA avait alors ouvert une procédure disciplinaire contre l'intéressée, malgré ses excuses quasi immédiates.
"Les tweets d'Helen Zille m'ont personnellement rendu furieux, comme beaucoup d'autres", a répété mardi M. Maimane, le premier dirigeant noir de la DA.
"Je veux que l'opinion comprenne que sous ma direction, la DA travaille dur pour réconcilier les Sud-Africains, blancs ou noirs, sur la voie du progrès et de la prospérité pour tous", a-t-il ajouté.
Présente à ses côtés, Mme Zille s'est une nouvelle fois excusée "sans réserve".
"En Afrique du Sud, le colonialisme et l'apartheid ont soumis et opprimé une majorité au bénéfice d'une minorité en fonction de la race. C'est indéfendable et je ne le soutiens pas, ni ne le justifie, le loue ou le promeut", a-t-elle ajouté.
Lors des élections locales de 2016, la DA, qui fait beaucoup d'efforts pour se débarrasser de son image de "parti blanc", a réussi, avec l'appui d'un parti de la gauche radicale, à arracher à l'ANC le contrôle de municipalités emblématiques comme la capitale Pretoria ou Johannesburg.
Elle espère confirmer ce succès lors des élections générales de 2019 et battre l'ANC de feu Nelson Mandela, parti qui dirige l'Afrique du Sud depuis 1994. (AFP)