PARIS (Reuters) - Air France a annoncé lundi avoir soumis une offre de reprise pour la compagnie aérienne française en difficulté Aigle Azur, une perspective qui semble inquiéter les investisseurs et a contribué à la chute du titre Air France-KLM en Bourse de Paris.
Au total, 14 offres de reprise ont été présentées pour Aigle Azur, a dit à Reuters un représentant de la CFDT.
Celle d'Air France porte sur tout ou partie de la compagnie, a dit une porte-parole, mais le groupe n'a pas précisé quels actifs l'intéresseraient en cas de reprise partielle.
Des sources ayant connaissance de cette offre ont dit à Reuters qu'Air France souhaitait acquérir les créneaux d'Aigle Azur à l'aéroport d'Orly et développer ses liaisons avec l'Algérie et le Liban.
Air France reprendrait aussi environ 70% du personnel navigant d'Aigle Azur via un processus de sélection ouvert à tous les employés, ont ajouté les sources.
Le titre Air France-KLM a chuté de 9,77%, clôturant à 8,92 euros, à la Bourse de Paris.
La compagnie britannique à bas coûts easyJet a pour sa part manifesté son intérêt pour les activités d'Aigle Azur à Orly.
Fondée en 1946 et spécialiste des liaisons vers l'Algérie, Aigle Azur a été placée lundi dernier en redressement judiciaire à la suite de difficultés de trésorerie et a été contrainte d'interrompre ses vols, clouant 19.000 passagers au sol.
"IL LUI FAUT UN REPRENEUR SÉRIEUX"
Dans une interview publiée lundi par le Parisien, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, avait déjà déclaré qu'Air France-KLM, dans lequel l'Etat détient une participation de 14,3%, figurait parmi les candidats intéressés par Aigle Azur, qui a arrêté ses vols vendredi après son placement en redressement judiciaire.
Jean-Baptiste Djebbari a aussi évoqué un intérêt de Dubreuil Group, la maison mère d'Air Caraïbes, et d'un groupe d'investisseurs dirigé par Lionel Guérin, l'ancien PDG de la filiale Hop! d'Air France.
Les candidats à la reprise d'Aigle Azur, qui emploie 1.200 personnes dont 700 en France, avaient jusqu'à ce lundi midi pour déposer leurs offres à l’administrateur judiciaire.
"Le marché d'Aigle Azur est solide", estime Jean-Baptiste Djebbari dans les colonnes du Parisien. "Il lui faut donc un repreneur sérieux, capable d'offrir des garanties sur un maximum d'emplois. La bonne nouvelle, c'est que plusieurs se sont montrés intéressés."
Pour le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, "Aigle Azur est sur des créneaux qui peuvent être des créneaux rentables".
"L'Etat doit se préoccuper qu'il y ait un repreneur solide, et si possible de pavillon français", a-t-il dit sur franceinfo. "Je crois qu'Air France a un rôle à jouer."
Air France a mis en place des vols supplémentaires vers l'Algérie pour faire revenir les passagers bloqués par la situation d'Aigle Azur. La plupart de ces passagers auront atteint leur destination d'ici la fin de la semaine, a dit Jean-Baptiste Djebbari.
"Sur les 19.000 passagers qui se sont retrouvés en difficulté au plus fort de la crise, il en reste encore 13.000", a dit le secrétaire d'Etat aux Transports. "Dont 11.000 sur des vols avec l'Algérie, 600 avec le Mali, puis le Portugal, la Russie, le Liban, et quelques dizaines de personnes avec le Brésil, l'Ukraine et le Sénégal".
Au total, 14 offres de reprise ont été présentées pour Aigle Azur, a dit à Reuters un représentant de la CFDT.
Celle d'Air France porte sur tout ou partie de la compagnie, a dit une porte-parole, mais le groupe n'a pas précisé quels actifs l'intéresseraient en cas de reprise partielle.
Des sources ayant connaissance de cette offre ont dit à Reuters qu'Air France souhaitait acquérir les créneaux d'Aigle Azur à l'aéroport d'Orly et développer ses liaisons avec l'Algérie et le Liban.
Air France reprendrait aussi environ 70% du personnel navigant d'Aigle Azur via un processus de sélection ouvert à tous les employés, ont ajouté les sources.
Le titre Air France-KLM a chuté de 9,77%, clôturant à 8,92 euros, à la Bourse de Paris.
La compagnie britannique à bas coûts easyJet a pour sa part manifesté son intérêt pour les activités d'Aigle Azur à Orly.
Fondée en 1946 et spécialiste des liaisons vers l'Algérie, Aigle Azur a été placée lundi dernier en redressement judiciaire à la suite de difficultés de trésorerie et a été contrainte d'interrompre ses vols, clouant 19.000 passagers au sol.
"IL LUI FAUT UN REPRENEUR SÉRIEUX"
Dans une interview publiée lundi par le Parisien, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, avait déjà déclaré qu'Air France-KLM, dans lequel l'Etat détient une participation de 14,3%, figurait parmi les candidats intéressés par Aigle Azur, qui a arrêté ses vols vendredi après son placement en redressement judiciaire.
Jean-Baptiste Djebbari a aussi évoqué un intérêt de Dubreuil Group, la maison mère d'Air Caraïbes, et d'un groupe d'investisseurs dirigé par Lionel Guérin, l'ancien PDG de la filiale Hop! d'Air France.
Les candidats à la reprise d'Aigle Azur, qui emploie 1.200 personnes dont 700 en France, avaient jusqu'à ce lundi midi pour déposer leurs offres à l’administrateur judiciaire.
"Le marché d'Aigle Azur est solide", estime Jean-Baptiste Djebbari dans les colonnes du Parisien. "Il lui faut donc un repreneur sérieux, capable d'offrir des garanties sur un maximum d'emplois. La bonne nouvelle, c'est que plusieurs se sont montrés intéressés."
Pour le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, "Aigle Azur est sur des créneaux qui peuvent être des créneaux rentables".
"L'Etat doit se préoccuper qu'il y ait un repreneur solide, et si possible de pavillon français", a-t-il dit sur franceinfo. "Je crois qu'Air France a un rôle à jouer."
Air France a mis en place des vols supplémentaires vers l'Algérie pour faire revenir les passagers bloqués par la situation d'Aigle Azur. La plupart de ces passagers auront atteint leur destination d'ici la fin de la semaine, a dit Jean-Baptiste Djebbari.
"Sur les 19.000 passagers qui se sont retrouvés en difficulté au plus fort de la crise, il en reste encore 13.000", a dit le secrétaire d'Etat aux Transports. "Dont 11.000 sur des vols avec l'Algérie, 600 avec le Mali, puis le Portugal, la Russie, le Liban, et quelques dizaines de personnes avec le Brésil, l'Ukraine et le Sénégal".