La réunion entre la direction et les syndicats d'Air France, qui appellent à la grève pour les salaires les 7, 10 et 11 avril, a tourné court mercredi, l'intersyndicale ayant "refusé de s'engager dans une discussion constructive", selon la direction.
La direction d'Air France a convié dans la matinée les organisations de pilotes (SNPL, Spaf, Alter), d'hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF) et de personnels au sol (CGT, FO et Sud) pour tenter de désamorcer le conflit salarial en cours depuis février. La rencontre a duré moins de trois quarts d'heure.
Elle a de nouveau proposé de négocier autour de "la mise en place d'un mécanisme complémentaire d'ajustement salarial pour les personnels dont le salaire individuel aurait augmenté moins vite que l'inflation entre 2011 et 2017", a-t-elle expliqué dans une déclaration transmise à l'AFP.
"L'intersyndicale a décidé de quitter la salle après 40 minutes", rapporte-t-elle, "regrett(ant)" que celle-ci "refuse de s'engager dans une discussion constructive". "Seule la voie de la négociation permettra de mettre fin à ces grèves insoutenables pour la large majorité des salariés" et clients, a-t-elle appuyé.
Les syndicats sont partis "au bout de 30 minutes" parce que le DRH d'Air France, Gilles Gateau, a indiqué ne "pas avoir de mandat pour négocier sur la revendication de l'intersyndicale", à savoir 6% d'augmentation générale, a expliqué à l'AFP Karim Taïbi, de FO.
La direction a décidé d'appliquer en 2018 une augmentation générale - la première depuis 2011 - de 0,6% au 1er avril et 0,4% au 1er octobre. Avec les augmentations individuelles (1,4% pour les personnels au sol) et l'intéressement (130 millions d'euros), l'entreprise affirme redistribuer "200 millions d'euros" à ses salariés.
"Depuis 2011, l'ensemble de l’entreprise s'est mobilisé pour réduire les coûts et ainsi retrouver des marges de manœuvres, réduire les pertes et éviter l'attrition", affirme la direction auprès de l'AFP.
La revendication de l'intersyndicale "reviendrait à annuler ces efforts et à revenir en arrière en matière de coûts et de rentabilité", selon elle.
La direction d'Air France a convié dans la matinée les organisations de pilotes (SNPL, Spaf, Alter), d'hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF) et de personnels au sol (CGT, FO et Sud) pour tenter de désamorcer le conflit salarial en cours depuis février. La rencontre a duré moins de trois quarts d'heure.
Elle a de nouveau proposé de négocier autour de "la mise en place d'un mécanisme complémentaire d'ajustement salarial pour les personnels dont le salaire individuel aurait augmenté moins vite que l'inflation entre 2011 et 2017", a-t-elle expliqué dans une déclaration transmise à l'AFP.
"L'intersyndicale a décidé de quitter la salle après 40 minutes", rapporte-t-elle, "regrett(ant)" que celle-ci "refuse de s'engager dans une discussion constructive". "Seule la voie de la négociation permettra de mettre fin à ces grèves insoutenables pour la large majorité des salariés" et clients, a-t-elle appuyé.
Les syndicats sont partis "au bout de 30 minutes" parce que le DRH d'Air France, Gilles Gateau, a indiqué ne "pas avoir de mandat pour négocier sur la revendication de l'intersyndicale", à savoir 6% d'augmentation générale, a expliqué à l'AFP Karim Taïbi, de FO.
La direction a décidé d'appliquer en 2018 une augmentation générale - la première depuis 2011 - de 0,6% au 1er avril et 0,4% au 1er octobre. Avec les augmentations individuelles (1,4% pour les personnels au sol) et l'intéressement (130 millions d'euros), l'entreprise affirme redistribuer "200 millions d'euros" à ses salariés.
"Depuis 2011, l'ensemble de l’entreprise s'est mobilisé pour réduire les coûts et ainsi retrouver des marges de manœuvres, réduire les pertes et éviter l'attrition", affirme la direction auprès de l'AFP.
La revendication de l'intersyndicale "reviendrait à annuler ces efforts et à revenir en arrière en matière de coûts et de rentabilité", selon elle.