Bordeaux - L'ancien Premier ministre Alain Juppé a solennellement annoncé lundi qu'il ne serait "pas candidat" à la présidentielle française d'avril-mai, opposant une fin de non-recevoir à ceux qui le voyaient comme une alternative à François Fillon, empêtré dans une affaire d'emplois présumés fictifs.
"Je le confirme une bonne fois pour toutes, je ne serai pas candidat à la présidence de la République", a déclaré à la presse Alain Juppé, 71 ans, adversaire malheureux de François Fillon à la primaire de la droite en novembre.
"Pour moi, il est trop tard", a-t-il ajouté, expliquant d'un air grave qu'il n'était "pas en mesure aujourd'hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d'un projet fédérateur".
Alain Juppé s'est montré particulièrement sévère à l'égard de François Fillon, dont il a dénoncé "l'obstination".
"Le déclenchement d'investigations de la justice à son encontre et son système de défense fondé sur la dénonciation d'un prétendu complot et d'une volonté d'assassinat politique l'ont conduit dans une impasse", a-t-il déploré.
François Fillon, 63 ans, s'attend à une probable inculpation dans l'enquête sur les salaires perçus par son épouse Penelope et deux de leurs enfants pour des emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires.
"Quel gâchis", a regretté le maire de Bordeaux (sud-ouest), rappelant que François Fillon, qui partait comme le favori de la présidentielle, avait "un boulevard devant lui".
Une partie de la droite et du centre s'est désolidarisée du candidat conservateur, en chute libre dans les sondages, et pressait Alain Juppé de le suppléer.
François Fillon serait éliminé dès le premier tour, le 23 avril, devancé par la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen et Emmanuel Macron, ancien ministre du président socialiste François Hollande repositionné au centre.
Mais fort du soutien des dizaines de milliers de militants qui se sont mobilisés dimanche pour le soutenir, François Fillon reste farouchement décidé à se maintenir, convaincu que son projet "est le seul qui puisse permettre le redressement national".
"Je le confirme une bonne fois pour toutes, je ne serai pas candidat à la présidence de la République", a déclaré à la presse Alain Juppé, 71 ans, adversaire malheureux de François Fillon à la primaire de la droite en novembre.
"Pour moi, il est trop tard", a-t-il ajouté, expliquant d'un air grave qu'il n'était "pas en mesure aujourd'hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d'un projet fédérateur".
Alain Juppé s'est montré particulièrement sévère à l'égard de François Fillon, dont il a dénoncé "l'obstination".
"Le déclenchement d'investigations de la justice à son encontre et son système de défense fondé sur la dénonciation d'un prétendu complot et d'une volonté d'assassinat politique l'ont conduit dans une impasse", a-t-il déploré.
François Fillon, 63 ans, s'attend à une probable inculpation dans l'enquête sur les salaires perçus par son épouse Penelope et deux de leurs enfants pour des emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires.
"Quel gâchis", a regretté le maire de Bordeaux (sud-ouest), rappelant que François Fillon, qui partait comme le favori de la présidentielle, avait "un boulevard devant lui".
Une partie de la droite et du centre s'est désolidarisée du candidat conservateur, en chute libre dans les sondages, et pressait Alain Juppé de le suppléer.
François Fillon serait éliminé dès le premier tour, le 23 avril, devancé par la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen et Emmanuel Macron, ancien ministre du président socialiste François Hollande repositionné au centre.
Mais fort du soutien des dizaines de milliers de militants qui se sont mobilisés dimanche pour le soutenir, François Fillon reste farouchement décidé à se maintenir, convaincu que son projet "est le seul qui puisse permettre le redressement national".