Au cours de sa vie, Amadou Koné a livré beaucoup de batailles. L’ancien militaire se bat aujourd’hui quotidiennement contre de « nouveaux ennemis ». Ceux qui attaquent ses cultures sans pesticides en périphérie de Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire. « Les criquets, c’est une unité très spécialisée, ils décapitent tout ce que tu plantes. Il faut sans cesse trouver des astuces pour mener la lutte », souligne cet Ivoirien de 57 ans, devenu premier maraîcher labellisé bio du pays en 2019.
Amadou Koné a conservé le vocabulaire et les valeurs de « discipline et de persévérance » du métier des armes auquel il a consacré trente-quatre ans. Une carrière qu’il n’a abandonnée qu’en 2018 et pendant laquelle il a opéré des choix radicaux. Alors que le pays était divisé en deux dans les années 2000, il a rejoint l’armée rebelle dont le siège se trouvait à Bouaké. Une période dont il parle peu mais qu’il assume : « Toute nation traverse des périodes difficiles. J’étais militaire, je devais forcément être quelque part. »
En 2011, après la crise post-électorale, il retrouve l’armée régulière et prépare sa reconversion. (Le Monde)
Amadou Koné a conservé le vocabulaire et les valeurs de « discipline et de persévérance » du métier des armes auquel il a consacré trente-quatre ans. Une carrière qu’il n’a abandonnée qu’en 2018 et pendant laquelle il a opéré des choix radicaux. Alors que le pays était divisé en deux dans les années 2000, il a rejoint l’armée rebelle dont le siège se trouvait à Bouaké. Une période dont il parle peu mais qu’il assume : « Toute nation traverse des périodes difficiles. J’étais militaire, je devais forcément être quelque part. »
En 2011, après la crise post-électorale, il retrouve l’armée régulière et prépare sa reconversion. (Le Monde)