WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis et la Russie ont fait circuler au Conseil de sécurité des Nations unies deux projets de résolution opposés sur la situation au Venezuela, a-t-on appris samedi auprès de diplomates.
Moscou, qui soutient Nicolas Maduro, et Washington, qui a reconnu le président par intérim autoproclamé Juan Guaido, président de l'Assemblée nationale contrôlée par l'opposition vénézuélienne, sont en opposition frontale sur ce sujet.
D'après des diplomates, la délégation américaine a soumis aux 14 autres Etats membres du Conseil de sécurité un projet de résolution, que Reuters s'est procuré, qui exprime "le plein soutien à l'Assemblée nationale, seule institution démocratiquement élue" du Venezuela.
Le mois dernier, la Russie, la Chine, la Guinée-Equatoriale et l'Afrique du Sud ont empêché le Conseil de sécurité de publier une déclaration qui contenait la même formulation. Le nouveau texte d'inspiration américaine a été débattu à huis clos vendredi après-midi.
Au cours de la même séance, la Russie, qui accuse Washington de soutenir une tentative de coup d'Etat à Caracas, a fait circuler un projet concurrent de résolution exprimant de "l'inquiétude face aux tentatives d'ingérence dans des dossiers par nature nationaux" et "face aux menaces de recours à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique" du Venezuela.
Donald Trump a déclaré dimanche dernier sur CBS qu'une intervention militaire au Venezuela était "une option".
Moscou, qui soutient Nicolas Maduro, et Washington, qui a reconnu le président par intérim autoproclamé Juan Guaido, président de l'Assemblée nationale contrôlée par l'opposition vénézuélienne, sont en opposition frontale sur ce sujet.
D'après des diplomates, la délégation américaine a soumis aux 14 autres Etats membres du Conseil de sécurité un projet de résolution, que Reuters s'est procuré, qui exprime "le plein soutien à l'Assemblée nationale, seule institution démocratiquement élue" du Venezuela.
Le mois dernier, la Russie, la Chine, la Guinée-Equatoriale et l'Afrique du Sud ont empêché le Conseil de sécurité de publier une déclaration qui contenait la même formulation. Le nouveau texte d'inspiration américaine a été débattu à huis clos vendredi après-midi.
Au cours de la même séance, la Russie, qui accuse Washington de soutenir une tentative de coup d'Etat à Caracas, a fait circuler un projet concurrent de résolution exprimant de "l'inquiétude face aux tentatives d'ingérence dans des dossiers par nature nationaux" et "face aux menaces de recours à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique" du Venezuela.
Donald Trump a déclaré dimanche dernier sur CBS qu'une intervention militaire au Venezuela était "une option".