Luanda - Quatre personnes ont été tuées et sept blessées dans le nord-est de l'Angola en marge d'une opération de police visant des étrangers en situation illégale soupçonnés d'être impliqués dans le trafic de diamants, a annoncé vendredi la télévision locale.
Trois Angolais ont été tués à coups de machette par des étrangers qu'ils accusaient de délation, et un Angolais a été tué par balle par la police, selon la TPA. Ces incidents se sont produits jeudi soir et vendredi dans la province de Lunda Norte, frontalière de la République démocratique du Congo (RDC).
Le bilan de quatre morts a été confirmé à l'AFP par José Zeca Mutchima, président du protectorat Lunda Tchokwés qui milite pour l'autonomie de la région.
"La situation est désormais sous contrôle", a assuré vendredi après-midi un porte-parole de la police locale, Caetano Bravo, à la télévision publique TPA.
Ces violences ont éclaté alors que la police a lancé une opération visant, selon le porte-parole du gouvernement provincial Armando Cipema, "les étrangers en situation irrégulière dans le pays et notamment dans les maisons d'achat de diamants".
Les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de 800 personnes, dont des Congolais, des Libanais, des Maliens et des Nigérians, a annoncé à la presse le porte-parole de l'opération, le commissaire Antonio Bernardo. Elle a aussi saisi quelque 3.000 diamants, 150 véhicules et plus de 80.000 dollars.
Selon Antonio Bernardo, "les citoyens de la RDC commencent à être rapatriés depuis la frontière commune, tandis que les Libanais, Maliens, Nigérians et autres seront transportés à Luanda" avant d'être expulsés dans leur pays.
Les autorités congolaises ont fait état vendredi d'un afflux de Congolais qui vivaient en Angola voisin.
"Nous sommes inondés (...). Nous avons enregistré en deux jours 6.440 Congolais" qui ont traversé la frontière, a expliqué à l'AFP Jean Kambamba, responsable de l'hygiène aux frontières à Kamako, dans la province congolaise du Kasaï, frontalière de Lunda Norte.
En 2017, des dizaines de milliers de Congolais avaient fui le Kasaï, en proie à des violences, pour l'Angola voisin.
Selon Antonio Bernardo, l'Angola, qui compte quelque 28 millions d'habitants, abrite 3 millions de citoyens étrangers, dont environ la moitié vit illégalement, essentiellement dans les zones d'exploitation du diamant, l'une des principales ressources du pays.
"De nombreux étrangers qui pratiquent des activités illicites dans le pays introduisent d'énormes sommes d'argent dans le circuit commercial illégalement", a-t-il affirmé. "Cette situation ne peut être tolérée dans un pays ordonné."
Jeudi, le président du Parlement libanais, Nabih Berry, avait demandé au chef de l'Etat angolais Joao Lourenço d'"intervenir rapidement pour la libération des propriétaires libanais de commerces fermés de force" dans son pays.
Ce dernier a pris ses fonctions il y a un an et s'est fixé pour priorité de relancer l'économie de son pays, plongé dans la crise, et de lutter contre la corruption.
Trois Angolais ont été tués à coups de machette par des étrangers qu'ils accusaient de délation, et un Angolais a été tué par balle par la police, selon la TPA.
Le bilan de quatre morts a été confirmé à l'AFP par José Zeca Mutchima, président du protectorat Lunda Tchokwés qui milite pour l'autonomie de la région.
"La situation est désormais sous contrôle", a assuré vendredi après-midi un porte-parole de la police locale, Caetano Bravo, à la télévision publique TPA.
Ces violences ont éclaté alors que la police a lancé une opération visant, selon le porte-parole du gouvernement provincial Armando Cipema, "les étrangers en situation irrégulière dans le pays et notamment dans les maisons d'achat de diamants".
Les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de 800 personnes, dont des Congolais, des Libanais, des Maliens et des Nigérians, a annoncé à la presse le porte-parole de l'opération, le commissaire Antonio Bernardo. Elle a aussi saisi quelque 3.000 diamants, 150 véhicules et plus de 80.000 dollars.
Selon Antonio Bernardo, "les citoyens de la RDC commencent à être rapatriés depuis la frontière commune, tandis que les Libanais, Maliens, Nigérians et autres seront transportés à Luanda" avant d'être expulsés dans leur pays.
Les autorités congolaises ont fait état vendredi d'un afflux de Congolais qui vivaient en Angola voisin.
"Nous sommes inondés (...). Nous avons enregistré en deux jours 6.440 Congolais" qui ont traversé la frontière, a expliqué à l'AFP Jean Kambamba, responsable de l'hygiène aux frontières à Kamako, dans la province congolaise du Kasaï, frontalière de Lunda Norte.
En 2017, des dizaines de milliers de Congolais avaient fui le Kasaï, en proie à des violences, pour l'Angola voisin.
Selon Antonio Bernardo, l'Angola, qui compte quelque 28 millions d'habitants, abrite 3 millions de citoyens étrangers, dont environ la moitié vit illégalement, essentiellement dans les zones d'exploitation du diamant, l'une des principales ressources du pays.
"De nombreux étrangers qui pratiquent des activités illicites dans le pays introduisent d'énormes sommes d'argent dans le circuit commercial illégalement", a-t-il affirmé. "Cette situation ne peut être tolérée dans un pays ordonné."
Jeudi, le président du Parlement libanais, Nabih Berry, avait demandé au chef de l'Etat angolais Joao Lourenço d'"intervenir rapidement pour la libération des propriétaires libanais de commerces fermés de force" dans son pays.
Ce dernier a pris ses fonctions il y a un an et s'est fixé pour priorité de relancer l'économie de son pays, plongé dans la crise, et de lutter contre la corruption.