CHAMBORD, Loir-et-Cher (Reuters) - Emmanuel Macron et Sergio Mattarella célèbrent ce jeudi en Touraine le 500e anniversaire de la mort de Leonard de Vinci, l’occasion d’insister sur les liens “indestructibles” entre Paris et Rome après les tensions de ces derniers mois entre la France et plusieurs dirigeants italiens.
Le chef de l’Etat français et son homologue italien, qui s’est rendu en début de matinée à Notre-Dame de Paris deux semaines après l’incendie, se sont recueillis sur la sépulture de maître toscan et génie de la Renaissance au château d’Amboise (Indre-et-Loire), avant un déjeuner au Clos Lucé où Leonard de Vinci est mort le 2 mai 1519.
En milieu d’après-midi, les deux dirigeants rencontreront quelque 550 jeunes français et italiens autour d’ateliers sur les thèmes de l’architecture, de l’espace, de la physique et des sciences au Château de Chambord - en présence notamment du spationaute Thomas Pesquet, de l’architecte Renzo Piano ou encore de l’écrivain Alessandro Baricco.
“Ce temps de la Renaissance a été un temps extrêmement fort de l’amitié entre l’Italie et la France”, a déclaré Emmanuel Macron à la presse au Clos Lucé. “Le lien entre nos pays et nos citoyens est indestructible, il est beaucoup plus fort et plus profond que nous ne le sommes à notre échelle”.
A la question de savoir s’ils avaient fait la paix, Sergio Mattarella a estimé que ce n’était “pas la peine”.
“Les liens entre Italie et France sont si solides et profonds”, a-t-il souligné, ajoutant que l’amitié entre la France et l’Italie “reconfirmée aujourd’hui par le président et moi est à l’épreuve de tout”.
Cette journée de célébration de Leonard de Vinci avait été annoncée par Emmanuel Macron début mars dans une interview à une chaîne de télévision italienne accordée après une série de “péripéties” et de “malentendus” survenus selon le chef de l’Etat français entre Paris et Rome ces derniers mois.
CRISPATIONS DIPLOMATIQUES, CULTURELLES
Alliées historiques, la France et l’Italie ont traversé depuis l’arrivée au pouvoir à Rome de la coalition formée par le Mouvement 5 Etoiles (anti-système) et la Ligue (extrême droite) en juin 2018 plusieurs périodes de turbulences.
Leurs relations se sont notamment crispées autour des questions migratoires - avec l’affaire de l’Aquarius - de la crise des “Gilets jaunes” ou encore de la politique française en Afrique, particulièrement en Libye, ancienne colonie italienne.
Ces tensions ont atteint leur paroxysme début février lorsque Paris a rappelé pour une semaine l’ambassadeur de France à Rome pour protester contre des déclarations jugées “outrancières” et une “ingérence”.
Célébrées ce jeudi, les relations culturelles n’ont pas été épargnées par les “crispations” de ces derniers mois.
L’accord portant sur un prêt italien de tableaux de Léonard de Vinci pour une exposition en octobre au Louvre en échange d’un prêt de la France des oeuvres de Raphaël en 2020 au musée du Quirinal a un temps paru être menacé - Rome réclamant une “égale répartition” des oeuvres - avant que les deux capitales ne trouvent un compromis en mars.
“Nous sommes sur deux expositions extrêmement importantes composées de dizaines de dessins, ce qui est important c’est que les deux projets ne soient pas en danger, c’est que des deux côtés il y ait une magnifique exposition Raphaël et une magnifique exposition Leonard”, tempère-t-on à Paris, où l’on souhaite “sortir d’une logique de décompte des oeuvres”.
Le chef de l’Etat français et son homologue italien, qui s’est rendu en début de matinée à Notre-Dame de Paris deux semaines après l’incendie, se sont recueillis sur la sépulture de maître toscan et génie de la Renaissance au château d’Amboise (Indre-et-Loire), avant un déjeuner au Clos Lucé où Leonard de Vinci est mort le 2 mai 1519.
En milieu d’après-midi, les deux dirigeants rencontreront quelque 550 jeunes français et italiens autour d’ateliers sur les thèmes de l’architecture, de l’espace, de la physique et des sciences au Château de Chambord - en présence notamment du spationaute Thomas Pesquet, de l’architecte Renzo Piano ou encore de l’écrivain Alessandro Baricco.
“Ce temps de la Renaissance a été un temps extrêmement fort de l’amitié entre l’Italie et la France”, a déclaré Emmanuel Macron à la presse au Clos Lucé. “Le lien entre nos pays et nos citoyens est indestructible, il est beaucoup plus fort et plus profond que nous ne le sommes à notre échelle”.
A la question de savoir s’ils avaient fait la paix, Sergio Mattarella a estimé que ce n’était “pas la peine”.
“Les liens entre Italie et France sont si solides et profonds”, a-t-il souligné, ajoutant que l’amitié entre la France et l’Italie “reconfirmée aujourd’hui par le président et moi est à l’épreuve de tout”.
Cette journée de célébration de Leonard de Vinci avait été annoncée par Emmanuel Macron début mars dans une interview à une chaîne de télévision italienne accordée après une série de “péripéties” et de “malentendus” survenus selon le chef de l’Etat français entre Paris et Rome ces derniers mois.
CRISPATIONS DIPLOMATIQUES, CULTURELLES
Alliées historiques, la France et l’Italie ont traversé depuis l’arrivée au pouvoir à Rome de la coalition formée par le Mouvement 5 Etoiles (anti-système) et la Ligue (extrême droite) en juin 2018 plusieurs périodes de turbulences.
Leurs relations se sont notamment crispées autour des questions migratoires - avec l’affaire de l’Aquarius - de la crise des “Gilets jaunes” ou encore de la politique française en Afrique, particulièrement en Libye, ancienne colonie italienne.
Ces tensions ont atteint leur paroxysme début février lorsque Paris a rappelé pour une semaine l’ambassadeur de France à Rome pour protester contre des déclarations jugées “outrancières” et une “ingérence”.
Célébrées ce jeudi, les relations culturelles n’ont pas été épargnées par les “crispations” de ces derniers mois.
L’accord portant sur un prêt italien de tableaux de Léonard de Vinci pour une exposition en octobre au Louvre en échange d’un prêt de la France des oeuvres de Raphaël en 2020 au musée du Quirinal a un temps paru être menacé - Rome réclamant une “égale répartition” des oeuvres - avant que les deux capitales ne trouvent un compromis en mars.
“Nous sommes sur deux expositions extrêmement importantes composées de dizaines de dessins, ce qui est important c’est que les deux projets ne soient pas en danger, c’est que des deux côtés il y ait une magnifique exposition Raphaël et une magnifique exposition Leonard”, tempère-t-on à Paris, où l’on souhaite “sortir d’une logique de décompte des oeuvres”.