Les autorités saoudiennes n’ont pas réagi dans l’immédiat pour expliquer les causes de la déflagration, alors que le royaume fait régulièrement l’objet d’attaques lancées par les rebelles houthis du Yémen voisin.
Et aucune partie n’a évoqué sa responsabilité, les rebelles yéménites ayant toujours revendiqué leurs attaques contre le royaume qui dirige depuis 2015 une coalition militaire pour aider le pouvoir yéménite face aux Houthis.
L’explosion a été entendue vers 13 h à Riyad, selon les correspondants de l’AFP sur place. Des habitants ont signalé sur les réseaux sociaux avoir entendu deux explosions et avoir vu de la fumée dans le ciel.
Plusieurs vols au départ de l’aéroport international de Riyad ont été retardés, ont rapporté des passagers, dont l’ancien émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient Jason Greenblatt.
« Alors que j’étais assis dans l’aéroport de Riyad, nous avons entendu que le retard au décollage était dû au lancement d’un missile par les terroristes houthis », a écrit M. Greenblatt sur Twitter.
Samedi, les autorités saoudiennes ont indiqué avoir « intercepté et détruit une cible aérienne hostile en direction de Riyad », une attaque condamnée « fermement » par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Les Saoudiens n’ont toutefois pas accusé les Houthis et ces derniers ont affirmé ne pas être impliqués dans ce tir.
« Malgré le manque de détails sur les interceptions de missiles rapportées au-dessus de Riyad, il ne fait guère de doute que l’Arabie saoudite fait face à des défis sécuritaires de plus en plus complexes », a indiqué le cabinet de conseil en risques et stratégies britannique Verisk Mapplecroft.
« La combinaison d’attaques hebdomadaires à l’aide de missiles et de roquettes, avec des attaques moins fréquentes, mais plus sophistiquées contre des infrastructures civiles et énergétiques saoudiennes constitue une menace redoutable », a ajouté le cabinet.
Les Houthis revendiquent régulièrement des attaques contre l’Arabie saoudite celles-ci ne visent que rarement Riyad, située à quelque 700 km de la frontière.
En novembre, ils avaient tiré un missile contre un site du géant pétrolier Aramco à Jeddah (ouest), déclenchant un incendie dans un réservoir de pétrole.
En septembre 2019, des attaques contre des installations d’Aramco ont provoqué d’importants dégâts et surtout la réduction momentanée de moitié de la production de pétrole du pays, premier exportateur de brut au monde, perturbant les marchés mondiaux.
L’administration de Donald Trump a annoncé dans les tout derniers jours de son mandat l’inscription des Houthis sur la liste des organisations « terroristes ». Mais la nouvelle administration de Joe Biden a suspendu jusqu’au 26 février les sanctions visant les transactions avec les Houthis, le temps de réexaminer leur classement comme groupe « terroriste ». (AFP)
Et aucune partie n’a évoqué sa responsabilité, les rebelles yéménites ayant toujours revendiqué leurs attaques contre le royaume qui dirige depuis 2015 une coalition militaire pour aider le pouvoir yéménite face aux Houthis.
L’explosion a été entendue vers 13 h à Riyad, selon les correspondants de l’AFP sur place. Des habitants ont signalé sur les réseaux sociaux avoir entendu deux explosions et avoir vu de la fumée dans le ciel.
Plusieurs vols au départ de l’aéroport international de Riyad ont été retardés, ont rapporté des passagers, dont l’ancien émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient Jason Greenblatt.
« Alors que j’étais assis dans l’aéroport de Riyad, nous avons entendu que le retard au décollage était dû au lancement d’un missile par les terroristes houthis », a écrit M. Greenblatt sur Twitter.
Samedi, les autorités saoudiennes ont indiqué avoir « intercepté et détruit une cible aérienne hostile en direction de Riyad », une attaque condamnée « fermement » par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Les Saoudiens n’ont toutefois pas accusé les Houthis et ces derniers ont affirmé ne pas être impliqués dans ce tir.
« Malgré le manque de détails sur les interceptions de missiles rapportées au-dessus de Riyad, il ne fait guère de doute que l’Arabie saoudite fait face à des défis sécuritaires de plus en plus complexes », a indiqué le cabinet de conseil en risques et stratégies britannique Verisk Mapplecroft.
« La combinaison d’attaques hebdomadaires à l’aide de missiles et de roquettes, avec des attaques moins fréquentes, mais plus sophistiquées contre des infrastructures civiles et énergétiques saoudiennes constitue une menace redoutable », a ajouté le cabinet.
Les Houthis revendiquent régulièrement des attaques contre l’Arabie saoudite celles-ci ne visent que rarement Riyad, située à quelque 700 km de la frontière.
En novembre, ils avaient tiré un missile contre un site du géant pétrolier Aramco à Jeddah (ouest), déclenchant un incendie dans un réservoir de pétrole.
En septembre 2019, des attaques contre des installations d’Aramco ont provoqué d’importants dégâts et surtout la réduction momentanée de moitié de la production de pétrole du pays, premier exportateur de brut au monde, perturbant les marchés mondiaux.
L’administration de Donald Trump a annoncé dans les tout derniers jours de son mandat l’inscription des Houthis sur la liste des organisations « terroristes ». Mais la nouvelle administration de Joe Biden a suspendu jusqu’au 26 février les sanctions visant les transactions avec les Houthis, le temps de réexaminer leur classement comme groupe « terroriste ». (AFP)