Paris - Le groupe informatique Atos va rejoindre le CAC 40 où il remplacera la foncière Klepierre, apportant un coup de jeune à l'indice phare de la Bourse de Paris, dominé par des valeurs financières et industrielles.
Pour l'entreprise qui a l'an dernier passé la barre des 100.000 employés, cette arrivée dans le saint des saints boursier parachève un parcours extrêmement dynamique de son titre.
Depuis le 1er janvier, le groupe valorisé 11,77 milliards d'euros a ainsi progressé de 11,92%. Et en prenant le point bas touché par le titre en décembre 2008, la progression est de près de 650%.
Le groupe spécialisé dans le big data (gestion d'énormes bases de données) et la cybersécurité a également publié des résultats de très bonne facture en 2016 et affiché du même coup son optimisme en 2017, tout comme sa filiale cotée depuis 2014 Wordline (paiement et les transactions électroniques).
Ces changements dans la composition de l'indice qui n'avait pas bougé depuis un an prendront effet le 20 mars, a précisé le groupe Euronext dans un communiqué en donnant par la même occasion la date du prochain Conseil, à savoir le 8 juin.
Pour l'indice parisien qui approche de la trentaine et où l'absence de fleurons des nouvelles technologies est régulièrement soulignée, l'arrivée de la société dirigée par Thierry Breton est aussi tout à fait bienvenue.
Car soucieux de répondre à ces critiques et de renforcer le rayonnement international de son indice emblématique Euronext a mis sur place en mai dernier un comité consultatif afin de réfléchir aux évolutions de ses principaux indices dont le CAC 40.
Passage éclair de Klépierre
Mais ce n'est pas le groupe boursier qui décide des entrées et sorties de valeurs au sein du CAC 40.
La décision est entre les mains du Conseil scientifique des indices d'Euronext, qui se réunit tous les trimestres.
Il réunit huit personnes, principalement des professionnels des marchés et des universitaires spécialisés dans les indices. Euronext y est représenté mais ne prend pas part au vote.
Deux critères majeurs, la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres sont pris en compte.
Klépierre n'aura pour sa part pas profité longtemps des honneurs du CAC 40 puisque la foncière n'y avait fait son arrivée qu'en décembre 2015, remplaçant à l'époque le pilier du CAC qu'était EDF.
Le recul de 6,44% du groupe en Bourse depuis le début pour une valorisation de 10,98 milliards et ce malgré les résultats supérieurs aux attentes du groupe en 2016, n'a pas aidé la foncière à garder sa place.
A l'occasion de la réunion de jeudi, le Conseil a également décidé de retirer de l'indice SBF 120 le groupe pétrolier CGG. Subissant de plein fouet la descente des cours du pétrole, le groupe a lancé début mars sa restructuration financière.
Le fabricant de matériaux semi-conducteurs Soitec et celui de revêtements de sol Tarkett vont pour leur part faire leur retour dans le SBF 120 qu'ils avaient quitté en juin 2015.
Pour l'entreprise qui a l'an dernier passé la barre des 100.000 employés, cette arrivée dans le saint des saints boursier parachève un parcours extrêmement dynamique de son titre.
Depuis le 1er janvier, le groupe valorisé 11,77 milliards d'euros a ainsi progressé de 11,92%. Et en prenant le point bas touché par le titre en décembre 2008, la progression est de près de 650%.
Le groupe spécialisé dans le big data (gestion d'énormes bases de données) et la cybersécurité a également publié des résultats de très bonne facture en 2016 et affiché du même coup son optimisme en 2017, tout comme sa filiale cotée depuis 2014 Wordline (paiement et les transactions électroniques).
Ces changements dans la composition de l'indice qui n'avait pas bougé depuis un an prendront effet le 20 mars, a précisé le groupe Euronext dans un communiqué en donnant par la même occasion la date du prochain Conseil, à savoir le 8 juin.
Pour l'indice parisien qui approche de la trentaine et où l'absence de fleurons des nouvelles technologies est régulièrement soulignée, l'arrivée de la société dirigée par Thierry Breton est aussi tout à fait bienvenue.
Car soucieux de répondre à ces critiques et de renforcer le rayonnement international de son indice emblématique Euronext a mis sur place en mai dernier un comité consultatif afin de réfléchir aux évolutions de ses principaux indices dont le CAC 40.
Passage éclair de Klépierre
Mais ce n'est pas le groupe boursier qui décide des entrées et sorties de valeurs au sein du CAC 40.
La décision est entre les mains du Conseil scientifique des indices d'Euronext, qui se réunit tous les trimestres.
Il réunit huit personnes, principalement des professionnels des marchés et des universitaires spécialisés dans les indices. Euronext y est représenté mais ne prend pas part au vote.
Deux critères majeurs, la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres sont pris en compte.
Klépierre n'aura pour sa part pas profité longtemps des honneurs du CAC 40 puisque la foncière n'y avait fait son arrivée qu'en décembre 2015, remplaçant à l'époque le pilier du CAC qu'était EDF.
Le recul de 6,44% du groupe en Bourse depuis le début pour une valorisation de 10,98 milliards et ce malgré les résultats supérieurs aux attentes du groupe en 2016, n'a pas aidé la foncière à garder sa place.
A l'occasion de la réunion de jeudi, le Conseil a également décidé de retirer de l'indice SBF 120 le groupe pétrolier CGG. Subissant de plein fouet la descente des cours du pétrole, le groupe a lancé début mars sa restructuration financière.
Le fabricant de matériaux semi-conducteurs Soitec et celui de revêtements de sol Tarkett vont pour leur part faire leur retour dans le SBF 120 qu'ils avaient quitté en juin 2015.