Les autorités du Bénin ont récemment « ordonné » aux sites d'information en ligne de fermer et de mettre la clé sous la porte : un coup dur pour le secteur des médias, déjà précaire et soumis à une importante pression du pouvoir.
La Haute Autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), instance de régulation des médias béninois, a publié un discret communiqué, début juillet, menaçant les « médias en ligne de mettre fin à toutes publications sous peine de se voir appliquer la rigueur de la loi ».
L'institution assure constater « une création tous azimuts de médias en ligne sans autorisation préalable », mais reste floue sur les contours de cette nouvelle interdiction. « Il y a des gens qui ne répondent pas aux enquêtes de moralité, s'est défendu un porte-parole de la HAAC, Fernand Gbaguidi, lors d'une conférence de presse. Cela constitue un danger pour le pays. » (Le Monde avec AFP)
La Haute Autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), instance de régulation des médias béninois, a publié un discret communiqué, début juillet, menaçant les « médias en ligne de mettre fin à toutes publications sous peine de se voir appliquer la rigueur de la loi ».
L'institution assure constater « une création tous azimuts de médias en ligne sans autorisation préalable », mais reste floue sur les contours de cette nouvelle interdiction. « Il y a des gens qui ne répondent pas aux enquêtes de moralité, s'est défendu un porte-parole de la HAAC, Fernand Gbaguidi, lors d'une conférence de presse. Cela constitue un danger pour le pays. » (Le Monde avec AFP)