Le procès du journaliste marocain en détention, Soulaimane Raissouni, en grève de la faim depuis soixante-neuf jours, a repris, mardi 15 juin, en son absence, le prévenu se disant « dans l’incapacité d’assister à l’audience » à cause de son état de santé. Parallèlement, le procès du journaliste Omar Radi, en détention provisoire depuis près de onze mois, s’est poursuivi dans une autre salle de la Cour d’appel de Casablanca (ouest), a constaté l’AFP. Les avocats des deux journalistes, les mêmes, ont dû se séparer en deux groupes pour pouvoir assister aux deux audiences.
A l’ouverture des débats concernant M. Raissouni, le ministère public a communiqué au juge une déclaration du journaliste se décrivant « dans l’incapacité d’assister à l’audience », car il ne peut « ni se concentrer ni parler », a rapporté l’avocate Souad Brahma. Le parquet a ensuite contesté cette assertion en présentant des documents pénitentiaires, dont un certificat médical affirmant le contraire.
Soulaimane Raissouni, rédacteur en chef du journal Akhbar Al-Yaoum – en liquidation judiciaire depuis mi-mars pour des raisons financières –, est poursuivi pour « agression sexuelle » après une plainte déposée par un militant LGBT. Des faits qu’il conteste. « Comment peut-on dire qu’un homme en grève de la faim depuis presque soixante-dix jours est toujours capable de marcher et de parler ? », s’est exclamée Me Brahma. (Le Monde avec AFP)
A l’ouverture des débats concernant M. Raissouni, le ministère public a communiqué au juge une déclaration du journaliste se décrivant « dans l’incapacité d’assister à l’audience », car il ne peut « ni se concentrer ni parler », a rapporté l’avocate Souad Brahma. Le parquet a ensuite contesté cette assertion en présentant des documents pénitentiaires, dont un certificat médical affirmant le contraire.
Soulaimane Raissouni, rédacteur en chef du journal Akhbar Al-Yaoum – en liquidation judiciaire depuis mi-mars pour des raisons financières –, est poursuivi pour « agression sexuelle » après une plainte déposée par un militant LGBT. Des faits qu’il conteste. « Comment peut-on dire qu’un homme en grève de la faim depuis presque soixante-dix jours est toujours capable de marcher et de parler ? », s’est exclamée Me Brahma. (Le Monde avec AFP)