Au Mozambique, le leader de l’opposition, Venancio Mondlane, instigateur d’une contestation électorale depuis des mois, n’attend « absolument rien » du pouvoir mais lui laisse cent jours. « Je ne veux pas faire partie du gouvernement. J’ai dit à plusieurs reprises que je ne voulais pas faire partie de l’exécutif », a écarté M. Mondlane dans un entretien à l’Agence France-Presse (AFP)...
Depuis le début de la contestation des résultats électoraux, plus de 300 manifestants sont morts, principalement tués par balles, d’après l’ONG locale Plataforma Decide. Le crédit du scrutin a été entamé par de multiples irrégularités relevées par plusieurs missions d’observation internationales...
Après avoir ironisé sur Daniel Chapo, qui, en « bon élève », a repris « 90 % de [s]es idées » lors de son discours inaugural, Venancio Mondlane a assuré n’avoir « aucun problème à continuer de produire des idées et des propositions ».
« Ces idées sont libres d’être utilisées par le gouvernement, par quiconque souhaite le bien du pays. C’est dans ce sens que je coopère », a-t-il affirmé.