




Le principal opposant du Mozambique, Venancio Mondlane, a annoncé mardi 11 mars avoir été placé sous contrôle judiciaire « sans savoir de quel crime » il est « accusé », à la sortie d’une audition de près de dix heures par le parquet dans la capitale, Maputo...
Mardi, les procureurs « ont posé beaucoup de questions », essentiellement « concernant les manifestations » et « l’incitation à la violence, les dommages causés à l’économie » et « toutes sortes de perturbations qui auraient été créées » dans ce cadre, a énuméré « Venancio » comme l’appellent simplement ses partisans.
Ces derniers, qui s’étaient réunis sur l’avenue Vladimir-Lénine où siège du bureau du procureur, ont été dispersés au cours de la journée par des gaz lacrymogènes...
Plus de 320 personnes ont perdu la vie dans ces violences post-électorales qui ont secoué le pays d’Afrique australe, dont une majorité victime de blessures par balles, selon l’ONG locale Plataforma Decide. Un défilé de partisans de Venancio Mondlane avait été dispersé à balles réelles la semaine dernière. [Le Monde avec AFP]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |