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Au revoir Donald Tusk, bienvenu Charles Michel

Samedi 30 Novembre 2019

Le Belge Charles Michel a pris les rênes du Conseil européen vendredi, avec la promesse de construire une Europe «confiante et sûre d'elle».


Le nouveau président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, a promis une Europe «confiante et sûre d'elle», leader dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. Il s'exprimait lors de sa passation de pouvoir vendredi avec son prédécesseur Donald Tusk.
 
«Je veux une Europe confiante, sûre d'elle et affirmée», a-t-il souligné dans le grand hall du bâtiment du Conseil à Bruxelles, devant une audience composée principalement de fonctionnaires venus dire au revoir au Polonais et bienvenue au nouveau titulaire de la fonction.
 
Dans un court discours, après avoir rendu hommage à Donald Tusk, l'ancien Premier ministre belge a dévoilé ses priorités, notamment faire de l'Europe le «leader mondial de l'économie verte». «Nous devons trouver une voie qui fonctionne pour tous les pays», a-t-il assuré.
 
Trouver un consensus environnemental
 
Un de ses grands défis immédiats sera de trouver un consensus mi-décembre lors de son premier sommet européen en tant que président du Conseil, l'organe qui regroupe les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, sur les objectifs environnementaux à long terme de l'UE.
 
Quatre pays avaient manqué à l'appel avant l'été pour fixer à 2050 l'horizon pour une Europe neutre en émissions de gaz à effet de serre, en particulier la Pologne, qui s'inquiète des efforts particulièrement lourds à fournir pour son économie encore très dépendante du charbon lors de la transition énergétique.
 
Le Polonais Donald Tusk, qui vient d'être nommé à la tête du Parti populaire européen (PPE, droite européenne), a été longuement et chaleureusement applaudi, après cinq années à la tête du Conseil. «Notre marque commune et notre objectif commun sont, et doivent être, l'unité de l'Union européenne», a-t-il rappelé en prélude de l'intervention de M. Michel.
 
«Mon propre style»
 
Il a comparé son mandat à un long métrage écrit par le maître du suspense Alfred Hitchcok, qui décrivait le scénario d'un bon film comme «commençant avec un tremblement terre» et dont la tension continue d'augmenter jusqu'au dénouement, citant notamment la crise de la dette grecque et le Brexit.
 
«J'aurai mon propre style, ouvert au dialogue et engagé à jeter des ponts», a promis Charles Michel.
 
«Et peut-être que je serai plus prudent dans mes tweets, au moins au début», a-t-il lancé en riant à l'adresse de Donald Tusk, dont l'influence sur le réseau social a grossi au fil des années à la faveur de ses remarques parfois mordantes, en particulier à l'égard de la classe politique britannique et du Brexit. (ats/nxp)
 
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