Des manifestants ont protesté vendredi à Bahreïn contre l’ouverture d’une ambassade israélienne, au lendemain de l’inauguration de la représentation diplomatique à Manama par le chef de la diplomatie israélienne.
Brandissant des drapeaux bahreïnis et palestiniens, des manifestants ont scandé « Mort à Israël » et « Non à l’ambassade israélienne à Bahreïn ».
La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des petits rassemblements à travers ce petit pays du Golfe. Aucune arrestation n’a été rapportée.
Dans le cadre d’une visite inédite pour un ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid a inauguré jeudi la première ambassade d’Israël à Bahreïn, un an après la signature sous l’égide de Washington d’un accord de normalisation des relations entre les deux pays.
Le 15 septembre 2020, les Émirats arabes unis et Bahreïn étaient devenus les premiers pays du Golfe à normaliser leurs relations avec Israël. Le Maroc et le Soudan avaient ensuite fait de même.
Les Palestiniens avaient alors dénoncé un « coup de poignard dans le dos » et une trahison du « consensus arabe » faisant du règlement du conflit israélo-palestinien la condition sine qua non à la normalisation des relations avec l’État hébreu.
Brandissant des drapeaux bahreïnis et palestiniens, des manifestants ont scandé « Mort à Israël » et « Non à l’ambassade israélienne à Bahreïn ».
La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des petits rassemblements à travers ce petit pays du Golfe. Aucune arrestation n’a été rapportée.
Dans le cadre d’une visite inédite pour un ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid a inauguré jeudi la première ambassade d’Israël à Bahreïn, un an après la signature sous l’égide de Washington d’un accord de normalisation des relations entre les deux pays.
Le 15 septembre 2020, les Émirats arabes unis et Bahreïn étaient devenus les premiers pays du Golfe à normaliser leurs relations avec Israël. Le Maroc et le Soudan avaient ensuite fait de même.
Les Palestiniens avaient alors dénoncé un « coup de poignard dans le dos » et une trahison du « consensus arabe » faisant du règlement du conflit israélo-palestinien la condition sine qua non à la normalisation des relations avec l’État hébreu.