En 2015, une enquête approfondie menée par le journaliste d'investigation Anas Aremeyaw Anas a révélé un système inédit de corruption au sein de la magistrature ghanéenne (extorsion de fonds, jugements de complaisance, pratiques de pots-de-vin, collusion avec le pouvoir en place, etc.). Au terme d’une enquête fouillée, le journaliste-avocat indépendant a mis à la disposition du public, une vidéo de près de 500 heures, mettant en évidence des preuves accablantes, et irréfutables sur les pratiques nauséabondes des magistrats-délinquants pourris.
Ce scandale d’une ampleur inouïe concernait 34 juges, dont 12 hauts magistrats de la Haute Cour de Justice. Suite à ces révélations, 22 juges pris en flagrant délit de corruption ont été lourdement sanctionnés par la présidente de la Cour suprême du Ghana, Georgina Theodora Wood, qui a garanti au journaliste Aremeyaw Anas une immunité « totale » pour avoir dénoncé des actes, constituant de véritables délits criminels.
Au Sénégal, la réalité judiciaire est tout autre : de hauts magistrats violent éhontément leur serment, s’affranchissent de la loi, et des normes juridiques internationales, et rendent des décisions arbitraires qui ne s’appuient sur aucun fondement juridique, en violation totale des dispositions pertinentes de la Constitution. Le 30 août 2018, Badio CAMARA (qui s’est désisté pour ne pas assister au délibéré) et Demba KANDJI (dont le zèle dépasse l’entendement) ont décidé de se comporter comme des valets pour satisfaire les désirs du Prince Macky SALL ; rejoignant le camp des magistrats-serviteurs. En s’écartant du Droit, Badio CAMARA et Demba KANDJI ont jeté l’opprobre, le déshonneur et le discrédit sur une corporation qui, faut-il le rappeler, regorge de magistrats intègres qui rendent la Justice au nom du peuple sénégalais. Balance ton magistrat pourri s’adresse à une « catégorie ciblée de magistrats ».
Pour redonner à la Justice sénégalaise (décrédibilisée à l’échelle régionale et internationale) ses lettres de noblesse, il faut une opération mains propres, de grande envergure, au sein de la magistrature, similaire à celle qui s’est déroulée en Italie au début des années 90. Lorsque de hauts magistrats agissent comme des malfrats, nettoyer les écuries d’AUGIAS devient un impératif. Pour éviter que la Justice sénégalaise ne soit dans un état de putréfaction avancée, il appartient à chaque citoyen de prendre ses responsabilités, en dénonçant publiquement chaque « valet » dont les actes ne sont pas en conformité avec son serment. Avec un slogan simple : « balance ton magistrat pourri » !
A partir du moment où la Justice n’est plus libre, impartiale, indépendante ; laisser des pseudos Juges « violer nos droits et piétiner nos libertés, au point de faire n’importe quoi » devient extrêmement dangereux, voire suicidaire. Le Président Macky SALL qui tenait des propos irresponsables, incendiaires et antirépublicains devant le Commissariat de YOFF en 2011, et qui, par ailleurs, taxait les hauts magistrats du Conseil Constitutionnel de Corrompus est très mal placé pour donner des leçons de morale aux Sénégalais.
Il ne faut point se tromper : Macky SALL ne défend pas les magistrats sénégalais qui rendent la justice au nom du peuple (l’indépendance de la Justice est le cadet de ses soucis). Sa seule préoccupation est de s’ériger en bouclier de 5 magistrats-serviteurs : Bassirou GUEYE (Procureur de la République), Samba SALL (Doyen des Juges d’Instruction), Demba KANDJI (Président de la Commission nationale de recensement des votes), Badio CAMARA (1er Président de la Cour suprême) et Pape Oumar SAKHO (Conseil Constitutionnel) qui sont au cœur du dispositif pour conserver vaille que vaille le pouvoir.
Macky SALL qui a perdu une bonne occasion de se taire, et qui veut assujettir les Sénégalais doit savoir que le temps de « la police de la pensée » est révolu. Les citoyens sénégalais qui sont nés libres, dans une République, le Sénégal, entendent le demeurer.
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr
Ce scandale d’une ampleur inouïe concernait 34 juges, dont 12 hauts magistrats de la Haute Cour de Justice. Suite à ces révélations, 22 juges pris en flagrant délit de corruption ont été lourdement sanctionnés par la présidente de la Cour suprême du Ghana, Georgina Theodora Wood, qui a garanti au journaliste Aremeyaw Anas une immunité « totale » pour avoir dénoncé des actes, constituant de véritables délits criminels.
Au Sénégal, la réalité judiciaire est tout autre : de hauts magistrats violent éhontément leur serment, s’affranchissent de la loi, et des normes juridiques internationales, et rendent des décisions arbitraires qui ne s’appuient sur aucun fondement juridique, en violation totale des dispositions pertinentes de la Constitution. Le 30 août 2018, Badio CAMARA (qui s’est désisté pour ne pas assister au délibéré) et Demba KANDJI (dont le zèle dépasse l’entendement) ont décidé de se comporter comme des valets pour satisfaire les désirs du Prince Macky SALL ; rejoignant le camp des magistrats-serviteurs. En s’écartant du Droit, Badio CAMARA et Demba KANDJI ont jeté l’opprobre, le déshonneur et le discrédit sur une corporation qui, faut-il le rappeler, regorge de magistrats intègres qui rendent la Justice au nom du peuple sénégalais. Balance ton magistrat pourri s’adresse à une « catégorie ciblée de magistrats ».
Pour redonner à la Justice sénégalaise (décrédibilisée à l’échelle régionale et internationale) ses lettres de noblesse, il faut une opération mains propres, de grande envergure, au sein de la magistrature, similaire à celle qui s’est déroulée en Italie au début des années 90. Lorsque de hauts magistrats agissent comme des malfrats, nettoyer les écuries d’AUGIAS devient un impératif. Pour éviter que la Justice sénégalaise ne soit dans un état de putréfaction avancée, il appartient à chaque citoyen de prendre ses responsabilités, en dénonçant publiquement chaque « valet » dont les actes ne sont pas en conformité avec son serment. Avec un slogan simple : « balance ton magistrat pourri » !
A partir du moment où la Justice n’est plus libre, impartiale, indépendante ; laisser des pseudos Juges « violer nos droits et piétiner nos libertés, au point de faire n’importe quoi » devient extrêmement dangereux, voire suicidaire. Le Président Macky SALL qui tenait des propos irresponsables, incendiaires et antirépublicains devant le Commissariat de YOFF en 2011, et qui, par ailleurs, taxait les hauts magistrats du Conseil Constitutionnel de Corrompus est très mal placé pour donner des leçons de morale aux Sénégalais.
Il ne faut point se tromper : Macky SALL ne défend pas les magistrats sénégalais qui rendent la justice au nom du peuple (l’indépendance de la Justice est le cadet de ses soucis). Sa seule préoccupation est de s’ériger en bouclier de 5 magistrats-serviteurs : Bassirou GUEYE (Procureur de la République), Samba SALL (Doyen des Juges d’Instruction), Demba KANDJI (Président de la Commission nationale de recensement des votes), Badio CAMARA (1er Président de la Cour suprême) et Pape Oumar SAKHO (Conseil Constitutionnel) qui sont au cœur du dispositif pour conserver vaille que vaille le pouvoir.
Macky SALL qui a perdu une bonne occasion de se taire, et qui veut assujettir les Sénégalais doit savoir que le temps de « la police de la pensée » est révolu. Les citoyens sénégalais qui sont nés libres, dans une République, le Sénégal, entendent le demeurer.
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr