PARIS (Reuters) - Le centriste François Bayrou, soutien d'Emmanuel Macron en vue de la présidentielle française, a dénoncé dimanche la campagne menée par le camp de François Fillon, qu'il juge "hystérisée" et contraire à l'esprit du gaullisme.
A trois semaines du premier tour, le ton est monté entre le candidat de la droite et celui d'En marche !, le premier accusant le second, surnommé "Emmanuel Hollande", de n'être qu'une "supercherie".
"Cette campagne, de la part des partisans de François Fillon, a été hystérisée. Il y a eu une volonté de s'adresser à son noyau dur en l'excitant jusqu'à la passion", a déclaré François Bayrou, invité du "Grand jury" RTL-Le Figaro-LCI.
Le maire de Pau a pris pour exemple un meeting, vendredi à Toulon, durant lequel Christian Estrosi a été sifflé par des militants de droite lui reprochant d'avoir plaidé pour le désistement de François Fillon au plus fort de la crise provoquée par les ennuis judiciaires du candidat.
"C'est l'antigaullisme absolu", a jugé François Bayrou.
"Pour un parti qui se prétend héritier du général De Gaulle, pour un candidat qui se prétend ou s'est prétendu longtemps gaulliste, vouloir n'être que le porte-parole de la droite, c'est exactement le contraire de ce que le gaullisme a voulu inspirer à la France", a-t-il poursuivi.
Le président du Modem a également cité des "marées de tweets", qualifiées de "déversement d'acrimonie, de méchanceté, de volonté de détruire".
En meeting samedi à Marseille, Emmanuel Macron a lancé une charge contre les "fillonistes", qui donneraient libre cours à "des attaques infâmes" et auraient "montré le masque de la haine et de l'indignité" face à Christian Estrosi.
A trois semaines du premier tour, le ton est monté entre le candidat de la droite et celui d'En marche !, le premier accusant le second, surnommé "Emmanuel Hollande", de n'être qu'une "supercherie".
"Cette campagne, de la part des partisans de François Fillon, a été hystérisée. Il y a eu une volonté de s'adresser à son noyau dur en l'excitant jusqu'à la passion", a déclaré François Bayrou, invité du "Grand jury" RTL-Le Figaro-LCI.
Le maire de Pau a pris pour exemple un meeting, vendredi à Toulon, durant lequel Christian Estrosi a été sifflé par des militants de droite lui reprochant d'avoir plaidé pour le désistement de François Fillon au plus fort de la crise provoquée par les ennuis judiciaires du candidat.
"C'est l'antigaullisme absolu", a jugé François Bayrou.
"Pour un parti qui se prétend héritier du général De Gaulle, pour un candidat qui se prétend ou s'est prétendu longtemps gaulliste, vouloir n'être que le porte-parole de la droite, c'est exactement le contraire de ce que le gaullisme a voulu inspirer à la France", a-t-il poursuivi.
Le président du Modem a également cité des "marées de tweets", qualifiées de "déversement d'acrimonie, de méchanceté, de volonté de détruire".
En meeting samedi à Marseille, Emmanuel Macron a lancé une charge contre les "fillonistes", qui donneraient libre cours à "des attaques infâmes" et auraient "montré le masque de la haine et de l'indignité" face à Christian Estrosi.