PARIS (Reuters) - Le ministère de l'Intérieur a écarté samedi un risque de fraude électorale, sur fond de montée des inquiétudes sur le sujet avec une multiplication des témoignages d'électeurs ayant reçu deux cartes électorales.
A huit jours du premier tour de l'élection présidentielle, cette question a été soulevée dans les colonnes du Parisien par le président de l'UDI et maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) Jean-Christophe Lagarde, qui a dénoncé "un très grave dysfonctionnement" posant "un réel risque de fraude électorale".
"Les Français savent très bien que ce n'est pas parce qu'on a deux cartes d'électeur qu'on peut voter deux fois", a déclaré à Reuters le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Dans la mesure où les listes électorales font l'objet de croisements et de vérifications après les scrutins, un éventuel fraudeur "a toutes les chances d'être démasqué", a-t-il également précisé en soulignant que le vote multiple est passible d'une peine d'emprisonnement allant de six mois à deux ans et de 15.000 euros d'amende.
Pour autant, la question des doubles inscriptions sur les listes électorales - qui relève d'un processus d'échanges d'informations entre l'Insee et les communes - est "identifiée", note-t-il.
Un répertoire électoral unique sera opérationnel d'ici fin 2019 en application de trois lois modifiant les modalités d'inscription sur les listes électorales promulguées en août 2016. La création d'un tel registre avait été préconisée en 2014 par un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA).
A l'approche de la présidentielle et des législatives, "l'Insee poursuit son travail avec les communes", précise le porte-parole du ministère de l'Intérieur en soulignant que la radiation d'un électeur peut intervenir jusqu'à cinq jours avant le scrutin.
Jean-Christophe Lagarde, qui avait adressé une lettre au ministre de l'Intérieur Matthias Fekl à ce sujet, a indiqué au Parisien avoir également l'intention de demander une enquête parlementaire.
A huit jours du premier tour de l'élection présidentielle, cette question a été soulevée dans les colonnes du Parisien par le président de l'UDI et maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) Jean-Christophe Lagarde, qui a dénoncé "un très grave dysfonctionnement" posant "un réel risque de fraude électorale".
"Les Français savent très bien que ce n'est pas parce qu'on a deux cartes d'électeur qu'on peut voter deux fois", a déclaré à Reuters le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Dans la mesure où les listes électorales font l'objet de croisements et de vérifications après les scrutins, un éventuel fraudeur "a toutes les chances d'être démasqué", a-t-il également précisé en soulignant que le vote multiple est passible d'une peine d'emprisonnement allant de six mois à deux ans et de 15.000 euros d'amende.
Pour autant, la question des doubles inscriptions sur les listes électorales - qui relève d'un processus d'échanges d'informations entre l'Insee et les communes - est "identifiée", note-t-il.
Un répertoire électoral unique sera opérationnel d'ici fin 2019 en application de trois lois modifiant les modalités d'inscription sur les listes électorales promulguées en août 2016. La création d'un tel registre avait été préconisée en 2014 par un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA).
A l'approche de la présidentielle et des législatives, "l'Insee poursuit son travail avec les communes", précise le porte-parole du ministère de l'Intérieur en soulignant que la radiation d'un électeur peut intervenir jusqu'à cinq jours avant le scrutin.
Jean-Christophe Lagarde, qui avait adressé une lettre au ministre de l'Intérieur Matthias Fekl à ce sujet, a indiqué au Parisien avoir également l'intention de demander une enquête parlementaire.