La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples a demandé vendredi 17 avril au gouvernement béninois de suspendre l'organisation des municipales du 17 mai. C'est un nouvel épisode du conflit qui oppose Sébastien Ajavon à l'État béninois. L'ordonnance de la CADHP irrite dans le camp Talon et au sein de l'exécutif, même s'ils n'ont pas réagi officiellement et publiquement.
La requête (non contraignante) de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples a déplu dans l'entourage du chef de l'Etat béninois qui, selon certaines sources, s'est concerté samedi. « Ubuesque », commente un poids lourd du camp Talon. Pour le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Oruna, « il n'appartient pas à une juridiction de s'immiscer dans le processus électoral d'un pays souverain, soucieux du respect sa constitution qui l'oblige à organiser des élections à bonne date. ».
Comme excédé, le ministre conclut: « aucune institution au monde n'a jamais eu cette prétention-là, même la Cedeao qui est une institution de proximité n'est jamais allé aussi loin ». (RFI)
La requête (non contraignante) de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples a déplu dans l'entourage du chef de l'Etat béninois qui, selon certaines sources, s'est concerté samedi. « Ubuesque », commente un poids lourd du camp Talon. Pour le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Oruna, « il n'appartient pas à une juridiction de s'immiscer dans le processus électoral d'un pays souverain, soucieux du respect sa constitution qui l'oblige à organiser des élections à bonne date. ».
Comme excédé, le ministre conclut: « aucune institution au monde n'a jamais eu cette prétention-là, même la Cedeao qui est une institution de proximité n'est jamais allé aussi loin ». (RFI)