Le bilan manifestations survenues au Sénégal entre le 3 et 9 mars est lourd : 11 jeunes ont été tués sur l’ensemble du territoire national dont 3 à 4 dans la région Sud du pays dont Bignona.
En l’absence de chiffres officiels, ces statistiques macabres proviennent des compilations obtenues par divers dont le hashtag #freesenegal super actif au cours des 7 jours durant lesquels le pays a failli basculer dans l’inconnu.
Très présente sur le terrain, la Croix rouge sénégalaise a dénombré 590 blessés dont 288 à Dakar. La plupart de ceux-ci, 109, sont des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).
Dans la banlieue dakaroise, le bilan est très significatif de l’ampleur et de l’étendue des manifestations. Ainsi, 77 blessés ont été répertoriés à Pikine, 25 à Guédiawaye et 21 à Rufisque.
Dans les régions, surtout au sud, on dénombre 33 blessés à Bignona et 29 à Ziguinchor. A Diourbel, il y a eu 8 blessés à Mbacké et Touba.
Au total, 232 victimes ont été évacuées vers les structures sanitaires.
D'après les informations du journal L’Observateur de ce jour, 500 jeunes ont été arrêtés, dont 350 déférés et 150 emprisonnés entre Dakar, Pikine, Ziguinchor et Bignona.
À Mbacké (région de Diourbel), 27 jeunes ont été placés sous mandat de dépôt. À Mbour, 20 jeunes ont été déférés dont 2 mineurs, 4 jeunes ont été libérés.
À Kaolack, 3 jeunes, dont le manager du groupe de rap Keur Gui, ont été emprisonnés.
À Louga, une trentaine de manifestants ont été arrêtés, dont 19 déférés et 4 placés sous mandat de dépôt.
À Tambacounda, 5 personnes ont été arrêtés.
Amnesty International réclame une enquête indépendante sur les circonstances dans lesquelles certains jeunes ont été tués. La police est nommément accusée d’avoir eu la gâchette facile, notamment dans cette vidéo virale où l’un de ses membres abat froidement un jeune non armé.
Mamadou Ibn Bachir Diop
En l’absence de chiffres officiels, ces statistiques macabres proviennent des compilations obtenues par divers dont le hashtag #freesenegal super actif au cours des 7 jours durant lesquels le pays a failli basculer dans l’inconnu.
Très présente sur le terrain, la Croix rouge sénégalaise a dénombré 590 blessés dont 288 à Dakar. La plupart de ceux-ci, 109, sont des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).
Dans la banlieue dakaroise, le bilan est très significatif de l’ampleur et de l’étendue des manifestations. Ainsi, 77 blessés ont été répertoriés à Pikine, 25 à Guédiawaye et 21 à Rufisque.
Dans les régions, surtout au sud, on dénombre 33 blessés à Bignona et 29 à Ziguinchor. A Diourbel, il y a eu 8 blessés à Mbacké et Touba.
Au total, 232 victimes ont été évacuées vers les structures sanitaires.
D'après les informations du journal L’Observateur de ce jour, 500 jeunes ont été arrêtés, dont 350 déférés et 150 emprisonnés entre Dakar, Pikine, Ziguinchor et Bignona.
À Mbacké (région de Diourbel), 27 jeunes ont été placés sous mandat de dépôt. À Mbour, 20 jeunes ont été déférés dont 2 mineurs, 4 jeunes ont été libérés.
À Kaolack, 3 jeunes, dont le manager du groupe de rap Keur Gui, ont été emprisonnés.
À Louga, une trentaine de manifestants ont été arrêtés, dont 19 déférés et 4 placés sous mandat de dépôt.
À Tambacounda, 5 personnes ont été arrêtés.
Amnesty International réclame une enquête indépendante sur les circonstances dans lesquelles certains jeunes ont été tués. La police est nommément accusée d’avoir eu la gâchette facile, notamment dans cette vidéo virale où l’un de ses membres abat froidement un jeune non armé.
Mamadou Ibn Bachir Diop