Cette semaine, on entre vraiment en territoire présidentiel avec la réception des dossiers de candidature par le Conseil constitutionnel à partir du mardi 11 décembre. C’est le compte à rebours ! Les « Sages » qui ont décidé de se faire aider par des « observateurs » extérieurs pour sortir du guêpier des parrainages se sont peut-être rendu compte qu’ils pourraient avoir été piégés dans un embrouillamini électoral sans précédent.
Eplucher des dizaines de dossiers individuels contenant des centaines de milliers de noms de citoyens pour qui il faudra minutieusement authentifier les identités et les signatures relève d’une complexité inouïe. Une mission d’autant plus fastidieuse qu’il faudra veiller au respect fondamental du droit à l’expression libre de chaque individu. Cela suppose des qualités : minutie, patience, justice et équité dans le traitement d’une paperasserie montagneuse.
Devant l’histoire, les membres du Conseil constitutionnel ont le devoir impérieux de ne pas céder aux pressions du pouvoir politique dont l’une des icônes – le premier ministre - affirmait il y a quelques jours que le nombre de candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019 ne dépassera(it) pas 5.
Slogan ou simple injonction, une telle «prophétie» ne peut lier le juge électoral. Si le président de la République a cru devoir recourir au système du parrainage pour que le scrutin ne soit pas un bazar ouvert, la logique et le bon sens commandent d’accepter qu’il y ait 10 ou 15 ou 20 prétendants à sa succession si le Conseil constitutionnel en décidait ainsi…
Eplucher des dizaines de dossiers individuels contenant des centaines de milliers de noms de citoyens pour qui il faudra minutieusement authentifier les identités et les signatures relève d’une complexité inouïe. Une mission d’autant plus fastidieuse qu’il faudra veiller au respect fondamental du droit à l’expression libre de chaque individu. Cela suppose des qualités : minutie, patience, justice et équité dans le traitement d’une paperasserie montagneuse.
Devant l’histoire, les membres du Conseil constitutionnel ont le devoir impérieux de ne pas céder aux pressions du pouvoir politique dont l’une des icônes – le premier ministre - affirmait il y a quelques jours que le nombre de candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019 ne dépassera(it) pas 5.
Slogan ou simple injonction, une telle «prophétie» ne peut lier le juge électoral. Si le président de la République a cru devoir recourir au système du parrainage pour que le scrutin ne soit pas un bazar ouvert, la logique et le bon sens commandent d’accepter qu’il y ait 10 ou 15 ou 20 prétendants à sa succession si le Conseil constitutionnel en décidait ainsi…