Boris Johnson, considéré comme le favori pour succéder à Theresa May, a prévenu samedi que s'il devenait Premier ministre, il refuserait que le Royaume-Uni paie la facture du Brexit jusqu'à ce que l'Union européenne accepte de meilleures conditions de retrait.
«Nos amis et partenaires doivent comprendre que l'argent sera conservé jusqu'à ce que nous ayons plus de clarté sur le chemin à prendre», a dit ce partisan du «Brexit» dans un entretien au «Sunday Times».
«Dans un bon accord, l'argent est un excellent solvant et un très bon lubrifiant», a ajouté l'ancien ministre des Affaires étrangères, à l'occasion de sa première prise de parole depuis la démission de Mme May vendredi de la tête du Parti conservateur.
L'accord conclu entre Londres et Bruxelles, rejeté par le parlement britannique, prévoit notamment le règlement des engagements pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget pluriannuel en cours (2014-2020), qui couvre également la période de transition prévue par l'accord. Le texte ne donne pas de chiffres pour la facture, mais une méthode de calcul. Le gouvernement britannique a avancé un montant compris entre 40 et 45 milliards d'euros, des chiffres non confirmés du côté de l'UE.
Grand artisan du Brexit
Theresa May reste chef du gouvernement d'ici fin juillet, jusqu'à ce que le parti désigne son nouveau chef, qui deviendra aussitôt Premier ministre. M. Johnson est perçu comme le favori parmi la dizaine de candidats.
«Bojo» (54 ans) a été l'un des grands artisans de la victoire du Brexit au référendum de juin 2016. Il veut que le Royaume-Uni quitte l'UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas. Apprécié par la base de son parti, l'ancien maire de Londres suscite en revanche des réactions plus contrastées chez les députés tories.
La justice britannique a rejeté le 7 juin les poursuites engagées contre Boris Johnson pour mensonge pendant la campagne du référendum du Brexit. Boris Johnson était accusé d'avoir sciemment menti, alors qu'il était maire de Londres, en disant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (400 millions d'euros) par semaine à Bruxelles. (ats/nxp)
«Nos amis et partenaires doivent comprendre que l'argent sera conservé jusqu'à ce que nous ayons plus de clarté sur le chemin à prendre», a dit ce partisan du «Brexit» dans un entretien au «Sunday Times».
«Dans un bon accord, l'argent est un excellent solvant et un très bon lubrifiant», a ajouté l'ancien ministre des Affaires étrangères, à l'occasion de sa première prise de parole depuis la démission de Mme May vendredi de la tête du Parti conservateur.
L'accord conclu entre Londres et Bruxelles, rejeté par le parlement britannique, prévoit notamment le règlement des engagements pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget pluriannuel en cours (2014-2020), qui couvre également la période de transition prévue par l'accord. Le texte ne donne pas de chiffres pour la facture, mais une méthode de calcul. Le gouvernement britannique a avancé un montant compris entre 40 et 45 milliards d'euros, des chiffres non confirmés du côté de l'UE.
Grand artisan du Brexit
Theresa May reste chef du gouvernement d'ici fin juillet, jusqu'à ce que le parti désigne son nouveau chef, qui deviendra aussitôt Premier ministre. M. Johnson est perçu comme le favori parmi la dizaine de candidats.
«Bojo» (54 ans) a été l'un des grands artisans de la victoire du Brexit au référendum de juin 2016. Il veut que le Royaume-Uni quitte l'UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas. Apprécié par la base de son parti, l'ancien maire de Londres suscite en revanche des réactions plus contrastées chez les députés tories.
La justice britannique a rejeté le 7 juin les poursuites engagées contre Boris Johnson pour mensonge pendant la campagne du référendum du Brexit. Boris Johnson était accusé d'avoir sciemment menti, alors qu'il était maire de Londres, en disant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (400 millions d'euros) par semaine à Bruxelles. (ats/nxp)