L’impartialité du juge Moro, figure de proue de la grande enquête anticorruption «Lavage express», avait été mise en doute quand il avait accepté fin 2018 de devenir le ministre de la Justice de Jair Bolsonaro.
Le juge Sergio Moro, à l’origine de la première condamnation de Luiz Inacio Lula da Silva pour corruption, a été déclaré «partial» mardi par la Cour suprême du Brésil, une nouvelle victoire judiciaire pour l’ex-président de gauche.
Lula, 75 ans, avait déjà vu l’ensemble de ses condamnations annulées pour vice de forme par un juge de cette même Cour suprême il y a deux semaines, redevenant éligible pour affronter le président d’extrême droite Jair Bolsonaro lors du scrutin de 2022.
La décision de ce mardi, prise par trois voix à deux par la deuxième chambre de la plus haute juridiction du Brésil, est aussi une défaite cuisante pour «Lavage express», plus grande enquête anticorruption de l’Histoire du pays, dont le juge Moro était la figure de proue.
Son impartialité avait été mise en doute quand il avait accepté fin 2018 de devenir le ministre de la Justice de Jair Bolsonaro. Il avait démissionné avec fracas en avril dernier de son poste, en dénonçant des ingérences du président.
L’enquête «Lavage express» avait ensuite été encore discréditée par la révélation d’échanges de messages par le site The Intercept Brasil, montrant une collusion entre les procureurs et le juge Moro. (AFP)
Le juge Sergio Moro, à l’origine de la première condamnation de Luiz Inacio Lula da Silva pour corruption, a été déclaré «partial» mardi par la Cour suprême du Brésil, une nouvelle victoire judiciaire pour l’ex-président de gauche.
Lula, 75 ans, avait déjà vu l’ensemble de ses condamnations annulées pour vice de forme par un juge de cette même Cour suprême il y a deux semaines, redevenant éligible pour affronter le président d’extrême droite Jair Bolsonaro lors du scrutin de 2022.
La décision de ce mardi, prise par trois voix à deux par la deuxième chambre de la plus haute juridiction du Brésil, est aussi une défaite cuisante pour «Lavage express», plus grande enquête anticorruption de l’Histoire du pays, dont le juge Moro était la figure de proue.
Son impartialité avait été mise en doute quand il avait accepté fin 2018 de devenir le ministre de la Justice de Jair Bolsonaro. Il avait démissionné avec fracas en avril dernier de son poste, en dénonçant des ingérences du président.
L’enquête «Lavage express» avait ensuite été encore discréditée par la révélation d’échanges de messages par le site The Intercept Brasil, montrant une collusion entre les procureurs et le juge Moro. (AFP)