Rio de Janeiro - Le juge brésilien Sergio Moro a émis jeudi un mandat de dépôt contre l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, qui aura 24 heures pour se présenter aux autorités afin de purger une peine de 12 ans et un mois de prison pour corruption.
"Au vu de la fonction qu'il a occupée, il aura la possibilité de se présenter volontairement à la police fédérale de Curitiba (Sud) jusqu'à 17h00 (locales) le 6 avril", a indiqué le juge Moro dans le mandat que l'AFP a pu consulter.
Le magistrat n'a autorisé "l'usage de menottes sous aucun prétexte" lors de l'arrestation.
Juge emblématique de la lutte anticorruption au Brésil, Sergio Moro avait condamné Lula en première instance en juillet, un jugement confirmé en appel à la mi-janvier.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Cour suprême du Brésil avait rejeté une demande d'habeas corpus qui aurait permis à l'ex-président (2003-2010) de rester en liberté jusqu'à l'épuisement de tous les recours.
Lula, 72 ans, a été condamné pour avoir reçu un luxueux appartement en bord de mer de la part d'une entreprise de bâtiment en échange de faveurs dans l'obtention de marchés publics.
L'icône de la gauche, qui est également sous le coup de six autres procédures judiciaires, nie farouchement, invoquant l'absence de preuves et dénonçant un complot visant à l'empêcher de se présenter à la présidentielle d'octobre, pour laquelle il était donné favori.
"Au vu de la fonction qu'il a occupée, il aura la possibilité de se présenter volontairement à la police fédérale de Curitiba (Sud) jusqu'à 17h00 (locales) le 6 avril", a indiqué le juge Moro dans le mandat que l'AFP a pu consulter.
Le magistrat n'a autorisé "l'usage de menottes sous aucun prétexte" lors de l'arrestation.
Juge emblématique de la lutte anticorruption au Brésil, Sergio Moro avait condamné Lula en première instance en juillet, un jugement confirmé en appel à la mi-janvier.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Cour suprême du Brésil avait rejeté une demande d'habeas corpus qui aurait permis à l'ex-président (2003-2010) de rester en liberté jusqu'à l'épuisement de tous les recours.
Lula, 72 ans, a été condamné pour avoir reçu un luxueux appartement en bord de mer de la part d'une entreprise de bâtiment en échange de faveurs dans l'obtention de marchés publics.
L'icône de la gauche, qui est également sous le coup de six autres procédures judiciaires, nie farouchement, invoquant l'absence de preuves et dénonçant un complot visant à l'empêcher de se présenter à la présidentielle d'octobre, pour laquelle il était donné favori.