Rio de Janeiro - Au moins trente personnes ont été tuées lors de l'émeute dans la prison d'Alcaçuz, près de Natal, dans le nord-est du Brésil, dont la police a repris le contrôle dimanche, a indiqué la police brésilienne.
"Certainement, il y a plus de trente morts", a déclaré à la presse un responsable policier, Otacillo de Medeiros, chargé d'enquêter sur cette émeute provoquée vraisemblablement par des affrontements entre bandes rivales de détenus pour le contrôle du trafic de la cocaïne.
Les autorités avançaient jusqu'ici le chiffre d'au moins dix détenus morts.
Un nouveau bilan sera donné dans la soirée de dimanche, heure locale.
Otacillo de Medeiros n'a pas spécifié si ce nouveau chiffre de trente morts concernait uniquement des détenus ou si des membres du personnel pénitentiaire étaient également concernés.
Ces violences à Natal s'ajoutent à celles qui ont causé déjà la mort d'une centaine de prisonniers depuis le début de l'année.
Un responsable local pour la sécurité publique, Caio Bezerra, avait annoncé un peu plus tôt dans la journée que les forces de police avaient repris le contrôle du pénitencier d'Alcaçuz, la plus grande prison de l'Etat de Rio Grande do Norte (nord-est).
La prison surpeuplée a été encerclée pour éviter les évasions. Mais les autorités ont expliqué que la police militaire et les agents pénitentiaires avaient dû attendre l'aube de dimanche pour pénétrer dans les bâtiments, les détenus ayant coupé le courant et étant lourdement armés.
Les violences ont éclaté samedi soir.
Un responsable de l'administration pénitentiaire de l'Etat du Rio Grande do Norte, Zemilton Silva, avait parlé samedi de corps décapités, comme cela avait été le cas lors des violences récentes dans d'autres centres pénitentiaires.
Ces centres sont affectés au Brésil par une importante surpopulation carcérale.
Selon les chiffres de l'administration de l'Etat de Rio Grande do Norte, le pénitencier d'Alcaçuz comprend ainsi 1.083 détenus pour une capacité de 620 places.
Les autorités brésiliennes expliquent ces tueries par une guerre sanglante entre les deux principaux gangs criminels du pays pour le contrôle de l'approvisionnement et de la vente de cocaïne: le Premier Comando de la Capitale (PCC), de Sao Paulo, et le Comando Vermelho (CV) de Rio de Janeiro, et leurs alliés.
Les principaux quotidiens brésiliens affirment que la rixe à Alcaçuz a opposé le PCC au Syndicat du Crime, allié au Comando Vermelho.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé jeudi "les conditions inhumaines dans les prisons brésiliennes". Le taux d'occupation est de 167% par rapport à la capacité officielle des prisons, selon les derniers chiffres du ministère de la Justice.
Cinquante-six détenus ont été massacrés début janvier dans une prison de Manaus, au nord du Brésil. Cinq jours plus tard, 31 autres ont été brutalement assassinés dans l'État de Roraima (nord). Le 8 janvier, quatre détenus étaient tués dans une autre prison de Manaus.
Le ministère brésilien de la Justice a convoqué pour mardi les responsables de la sécurité des différents Etats du pays pour examiner "les mesures d'urgence (à prendre) face à la crise du système pénitentiaire".
"Certainement, il y a plus de trente morts", a déclaré à la presse un responsable policier, Otacillo de Medeiros, chargé d'enquêter sur cette émeute provoquée vraisemblablement par des affrontements entre bandes rivales de détenus pour le contrôle du trafic de la cocaïne.
Les autorités avançaient jusqu'ici le chiffre d'au moins dix détenus morts.
Un nouveau bilan sera donné dans la soirée de dimanche, heure locale.
Otacillo de Medeiros n'a pas spécifié si ce nouveau chiffre de trente morts concernait uniquement des détenus ou si des membres du personnel pénitentiaire étaient également concernés.
Ces violences à Natal s'ajoutent à celles qui ont causé déjà la mort d'une centaine de prisonniers depuis le début de l'année.
Un responsable local pour la sécurité publique, Caio Bezerra, avait annoncé un peu plus tôt dans la journée que les forces de police avaient repris le contrôle du pénitencier d'Alcaçuz, la plus grande prison de l'Etat de Rio Grande do Norte (nord-est).
La prison surpeuplée a été encerclée pour éviter les évasions. Mais les autorités ont expliqué que la police militaire et les agents pénitentiaires avaient dû attendre l'aube de dimanche pour pénétrer dans les bâtiments, les détenus ayant coupé le courant et étant lourdement armés.
Les violences ont éclaté samedi soir.
Un responsable de l'administration pénitentiaire de l'Etat du Rio Grande do Norte, Zemilton Silva, avait parlé samedi de corps décapités, comme cela avait été le cas lors des violences récentes dans d'autres centres pénitentiaires.
Ces centres sont affectés au Brésil par une importante surpopulation carcérale.
Selon les chiffres de l'administration de l'Etat de Rio Grande do Norte, le pénitencier d'Alcaçuz comprend ainsi 1.083 détenus pour une capacité de 620 places.
Les autorités brésiliennes expliquent ces tueries par une guerre sanglante entre les deux principaux gangs criminels du pays pour le contrôle de l'approvisionnement et de la vente de cocaïne: le Premier Comando de la Capitale (PCC), de Sao Paulo, et le Comando Vermelho (CV) de Rio de Janeiro, et leurs alliés.
Les principaux quotidiens brésiliens affirment que la rixe à Alcaçuz a opposé le PCC au Syndicat du Crime, allié au Comando Vermelho.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé jeudi "les conditions inhumaines dans les prisons brésiliennes". Le taux d'occupation est de 167% par rapport à la capacité officielle des prisons, selon les derniers chiffres du ministère de la Justice.
Cinquante-six détenus ont été massacrés début janvier dans une prison de Manaus, au nord du Brésil. Cinq jours plus tard, 31 autres ont été brutalement assassinés dans l'État de Roraima (nord). Le 8 janvier, quatre détenus étaient tués dans une autre prison de Manaus.
Le ministère brésilien de la Justice a convoqué pour mardi les responsables de la sécurité des différents Etats du pays pour examiner "les mesures d'urgence (à prendre) face à la crise du système pénitentiaire".