Trois fidèles ont été tués ce dimanche pendant une messe lors d'une nouvelle attaque contre une église catholique à Toulfé, localité du nord du Burkina Faso, où les attentats contre des chrétiens se multiplient, selon une source sécuritaire.
"Des individus lourdement armés ont attaqué l'église du village au moment où les fidèles célébraient la messe du dimanche". "L'attaque (qui) a eu lieu aux environs de 9h a fait au moins trois morts et des blessés légers", a déclaré cette source qui a indiqué que des "renforts avaient été déployés" sur les lieux.
Selon un habitant de Toulfé, joint par téléphone, cette attaque à "occasionné une panique dans le village où de nombreux habitants se sont réfugiés chez eux ou dans la brousse".
Toulfé a déjà été visé par des assaillants. Fin avril, des individus armés avaient incendié un maquis (bar ou restaurant) et emporté trois motocyclettes. Quelques mois plutôt, des hommes armés avaient effectué une descente musclée dans les écoles de la localité, exigeant leur fermeture, a expliqué cet habitant.
Des attaques récurrentes
Les attaques, attribuées à des groupes jihadistes, contre les églises ou des religieux chrétiens se sont multipliés récemment au Burkina, pays sahélien pauvre d'Afrique de l'Ouest. Le 13 mai, quatre catholiques ont été tués lors d'une procession religieuse en honneur de la Vierge Marie à Zimtenga, dans le nord du Burkina Faso.
La veille, six personnes dont un prêtre, avaient été tués lors d'une attaque pendant la messe dans une église catholique à Dablo, une commune de la province du Sanmatenga, également dans le nord du pays. Le 29 avril, six personnes avaient été tuées lors de l'attaque de l'église protestante de Silgadji, toujours dans le nord.
Des attaques menées par des groupes jihadistes
Plusieurs imams ont également été assassinés par les jihadistes dans le nord du Burkina depuis le début des attaques il y a quatre ans, et qui sont de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Ces attaques sont attribuées à une douzaine de groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'organisation État islamique au grand Sahara (EIGS). D'abord concentrées dans le Nord, ces attaques ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est. Elles ont fait plus de 400 morts depuis 2015 , selon un comptage de l'AFP.
"Des individus lourdement armés ont attaqué l'église du village au moment où les fidèles célébraient la messe du dimanche". "L'attaque (qui) a eu lieu aux environs de 9h a fait au moins trois morts et des blessés légers", a déclaré cette source qui a indiqué que des "renforts avaient été déployés" sur les lieux.
Selon un habitant de Toulfé, joint par téléphone, cette attaque à "occasionné une panique dans le village où de nombreux habitants se sont réfugiés chez eux ou dans la brousse".
Toulfé a déjà été visé par des assaillants. Fin avril, des individus armés avaient incendié un maquis (bar ou restaurant) et emporté trois motocyclettes. Quelques mois plutôt, des hommes armés avaient effectué une descente musclée dans les écoles de la localité, exigeant leur fermeture, a expliqué cet habitant.
Des attaques récurrentes
Les attaques, attribuées à des groupes jihadistes, contre les églises ou des religieux chrétiens se sont multipliés récemment au Burkina, pays sahélien pauvre d'Afrique de l'Ouest. Le 13 mai, quatre catholiques ont été tués lors d'une procession religieuse en honneur de la Vierge Marie à Zimtenga, dans le nord du Burkina Faso.
La veille, six personnes dont un prêtre, avaient été tués lors d'une attaque pendant la messe dans une église catholique à Dablo, une commune de la province du Sanmatenga, également dans le nord du pays. Le 29 avril, six personnes avaient été tuées lors de l'attaque de l'église protestante de Silgadji, toujours dans le nord.
Des attaques menées par des groupes jihadistes
Plusieurs imams ont également été assassinés par les jihadistes dans le nord du Burkina depuis le début des attaques il y a quatre ans, et qui sont de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Ces attaques sont attribuées à une douzaine de groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'organisation État islamique au grand Sahara (EIGS). D'abord concentrées dans le Nord, ces attaques ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est. Elles ont fait plus de 400 morts depuis 2015 , selon un comptage de l'AFP.