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Burkina: les milices d'autodéfense pointées du doigt dans la tuerie de Barga

Mercredi 11 Mars 2020

Deuxième journée de deuil national ce mercredi au Burkina Faso pour rendre hommage aux 43 civils qui ont été tués dimanche dans l'attaque de plusieurs villages de la commune de Barga, dans la province de Yatenga, dans le nord du pays. Dans un communiqué publié hier, le président Roch Marc Christian Kaboré parle de violences perpétrées par des hommes armés non identifiés.
 
Plusieurs sources ont affirmé à RFI que les assaillants provenaient de groupes d'autodéfense. Mi-février, les parlementaires burkinabè ont voté à l'unanimité une loi autorisant le recrutement de « volontaires civils à la défense ». Plusieurs sources locales accusent les groupes d'autodéfense «kogloweogo» d'avoir attaqué les habitants des villages de Dinguila et Barga. Des témoignages de rescapés, il ressort que ces groupes sont venus d'autres régions pour des représailles.
 
Certains habitants de Dinguila et Barga seraient des complices de jihadistes. Mais ce n'est pas la première fois que les groupes d'autodéfense kogloweogo sont pointés du doigt dans des massacres de populations accusées de complicité avec des terroristes, contrairement aux « volontaires de la défense de la patrie », recrutés et formés par les forces armées dans les régions en proie aux attaques des groupes armés. (RFI)
 
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