Le président burundais Pierre Nkurunziza est décédé lundi des suites d’un «arrêt cardiaque». Sa candidature à un troisième mandat en 2015 avait plongé son pays dans une crise politique majeure qui a fait plus de 1200 morts et contraint 400’000 Burundais à l’exil.
Dans un communiqué publié mardi, le gouvernement burundais «annonce avec une très grande tristesse (…) le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque».
Le texte affirme que le chef de l’État a ressenti un malaise dans la nuit de samedi à dimanche et «s’est vite rendu à l’hôpital». Son état s’est amélioré dimanche, mais Pierre Nkurunziza a fait un arrêté cardiaque lundi, «à la très grande surprise» de chacun.
Au pouvoir depuis 2005
Pierre Nkurunziza présidait depuis 2005 aux destinées du Burundi, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Son mandat devait se terminer en août. Le 20 mai, son dauphin désigné, Evariste Ndayishimiye, a été élu pour le remplacer à la tête de l’État, Pierre Nkurunziza ayant décidé de ne pas se représenter.
Le scrutin s’est tenu en dépit de l’épidémie de coronavirus: des milliers de partisans avaient afflué aux meetings de campagne et le jour du scrutin, les électeurs se pressaient les uns contre les autres dans les files d’attente, sans véritable mesure de prévention.
On ignorait mardi si l’arrêt cardiaque auquel a succombé Pierre Nkurunziza est consécutif à une infection au Covid-19. L’épouse du président avait récemment été admise à Nairobi pour y être soignée, certaines sources à Bujumbura affirmant qu’elle avait contracté le nouveau coronavirus.
Dans son communiqué, le gouvernement a annoncé un deuil national de sept jours à compter de mardi. (ATS/NXP)
Dans un communiqué publié mardi, le gouvernement burundais «annonce avec une très grande tristesse (…) le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque».
Le texte affirme que le chef de l’État a ressenti un malaise dans la nuit de samedi à dimanche et «s’est vite rendu à l’hôpital». Son état s’est amélioré dimanche, mais Pierre Nkurunziza a fait un arrêté cardiaque lundi, «à la très grande surprise» de chacun.
Au pouvoir depuis 2005
Pierre Nkurunziza présidait depuis 2005 aux destinées du Burundi, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Son mandat devait se terminer en août. Le 20 mai, son dauphin désigné, Evariste Ndayishimiye, a été élu pour le remplacer à la tête de l’État, Pierre Nkurunziza ayant décidé de ne pas se représenter.
Le scrutin s’est tenu en dépit de l’épidémie de coronavirus: des milliers de partisans avaient afflué aux meetings de campagne et le jour du scrutin, les électeurs se pressaient les uns contre les autres dans les files d’attente, sans véritable mesure de prévention.
On ignorait mardi si l’arrêt cardiaque auquel a succombé Pierre Nkurunziza est consécutif à une infection au Covid-19. L’épouse du président avait récemment été admise à Nairobi pour y être soignée, certaines sources à Bujumbura affirmant qu’elle avait contracté le nouveau coronavirus.
Dans son communiqué, le gouvernement a annoncé un deuil national de sept jours à compter de mardi. (ATS/NXP)
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