L’attaque par des rebelles d’une ville en Centrafrique, à 300 kilomètres à l’est de la capitale Bangui, a fait 7 morts, a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).
L’attaque par des rebelles d’une ville en Centrafrique, à 300 kilomètres à l’est de la capitale Bangui, a fait 7 morts, a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).
Des membres de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un des principaux groupes armés rebelles, ont lancé « plusieurs attaques en simultané sur les points de contrôles et camps des forces armées centrafricaines » à Alindao, a déclaré le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall.
« Les affrontements ont fait 7 morts », a-t-il poursuivi, sans donner plus de détails.
Les Casques bleus ont repoussé les rebelles, qui se sont repliés à trois kilomètres de la ville, selon M. Fall. « Actuellement les forces armées centrafricaines sont sur place dans la ville avec nous », a souligné le porte-parole de la Minusca.
La Centrafrique, deuxième pays le plus pauvre du monde selon l’ONU, est ravagée depuis 2013 par une guerre civile qui a néanmoins considérablement baissé d’intensité depuis 2018.
Les forces gouvernementales centrafricaines ont réussi depuis fin décembre 2020 à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils occupaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.
A la demande de Bangui, la Russie a commencé en 2018 à déployer ces paramilitaires, notamment pour former l’armée centrafricaine et assurer la sécurité rapprochée du président Faustin Archange Touadéra. Leurs effectifs ont été renforcés fin 2020 pour venir à la rescousse d’une armée très démunie face à l’offensive lancée par les rebelles pour faire échec à la réélection de M. Touadéra.
Moscou ne reconnaît officiellement la présence que de 1.135 « instructeurs non armés » mais les ONG opérant sur le terrain, la France et l’ONU affirment qu’une partie d’entre eux sont des hommes du groupe privé russe de sécurité Wagner.
Le déploiement de ces paramilitaires s’inscrit dans une vaste offensive diplomatique et financière lancée par Moscou dans cette ancienne colonie française plongée dans la guerre civile depuis 2013. La Russie y a livré des armes grâce à des assouplissements ponctuels de l’embargo de l’ONU pour le lui permettre, et a signé un accord de coopération militaire avec Bangui.
En parallèle, le gouvernement centrafricain a accordé des permis miniers, pour l’exploitation de l’or et du diamant notamment, à des sociétés russes associées à l’homme d’affaires Evguéni Prigojine. Très proche de Vladimir Poutine, il est suspecté d’être le principal financier de Wagner. (AFP)
L’attaque par des rebelles d’une ville en Centrafrique, à 300 kilomètres à l’est de la capitale Bangui, a fait 7 morts, a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).
Des membres de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un des principaux groupes armés rebelles, ont lancé « plusieurs attaques en simultané sur les points de contrôles et camps des forces armées centrafricaines » à Alindao, a déclaré le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall.
« Les affrontements ont fait 7 morts », a-t-il poursuivi, sans donner plus de détails.
Les Casques bleus ont repoussé les rebelles, qui se sont repliés à trois kilomètres de la ville, selon M. Fall. « Actuellement les forces armées centrafricaines sont sur place dans la ville avec nous », a souligné le porte-parole de la Minusca.
La Centrafrique, deuxième pays le plus pauvre du monde selon l’ONU, est ravagée depuis 2013 par une guerre civile qui a néanmoins considérablement baissé d’intensité depuis 2018.
Les forces gouvernementales centrafricaines ont réussi depuis fin décembre 2020 à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils occupaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.
A la demande de Bangui, la Russie a commencé en 2018 à déployer ces paramilitaires, notamment pour former l’armée centrafricaine et assurer la sécurité rapprochée du président Faustin Archange Touadéra. Leurs effectifs ont été renforcés fin 2020 pour venir à la rescousse d’une armée très démunie face à l’offensive lancée par les rebelles pour faire échec à la réélection de M. Touadéra.
Moscou ne reconnaît officiellement la présence que de 1.135 « instructeurs non armés » mais les ONG opérant sur le terrain, la France et l’ONU affirment qu’une partie d’entre eux sont des hommes du groupe privé russe de sécurité Wagner.
Le déploiement de ces paramilitaires s’inscrit dans une vaste offensive diplomatique et financière lancée par Moscou dans cette ancienne colonie française plongée dans la guerre civile depuis 2013. La Russie y a livré des armes grâce à des assouplissements ponctuels de l’embargo de l’ONU pour le lui permettre, et a signé un accord de coopération militaire avec Bangui.
En parallèle, le gouvernement centrafricain a accordé des permis miniers, pour l’exploitation de l’or et du diamant notamment, à des sociétés russes associées à l’homme d’affaires Evguéni Prigojine. Très proche de Vladimir Poutine, il est suspecté d’être le principal financier de Wagner. (AFP)