Les évêques de Côte d’Ivoire, réunis en assemblée plénière, se disent « préoccupés » avant la présidentielle d’octobre 2020 parlant de « climat de peur » dans une déclaration transmise à la presse lundi.
« Nous archevêques et évêques de Côte d’Ivoire préoccupés par la situation socio-politique qui prévaut à la veille des élections générales dans notre pays, vous adressons ce message comme une suite logique de celui délivré en juin 2019, intitulé "évitons nous une autre guerre" », écrivent-ils.
« Les mutineries, les conflits inter-communautaires se sont soldés par des pertes en vies humaines. Ces conflits ont montré combien les coeurs ne sont pas encore apaisés et que tout peut exploser à tout moment. Surtout avec les armes (...) qui révèlent que le processus de désarmement (...) de la crise post-électorale n’est pas allé à son terme », estiment les évêques.
Ils évoquent les mutineries qui ont ébranlé le pays en 2017 ou des affrontements interethniques comme ceux de Beoumi (centre) qui avaient fait 16 morts en mai 2019.
« Progressivement s’installe dans notre pays un climat de peur et de terreur », écrivent les évêques qui estiment que « les prochaines élections doivent être transparentes, crédibles et pacifiques pour que tous acceptent les résultats comme expression de la volonté de la majorité des Ivoiriens ».
Les évêques exhortent le « pouvoir exécutif (...) à garantir aux personnes et aux institutions, notamment la Commission électorale indépendante (CEI), une totale indépendance ».
« Comme toute compétition, les élections ont besoin d’un arbitre. Si l’arbitre est à la fois joueur et arbitre, la fin de la compétition est déjà connue », soulignent-ils.
Ils notent que « la question de l’indépendance des structures devant arbitrer ces joutes électorales comme la CEI divisent et cristallisent encore les tensions ».
L’opposition critique depuis des mois la nouvelle commission qu’elle qualifie « illégale et illégitime ».
Dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3.000 morts, la présidentielle d’octobre 2020 s’annonce tendue en Côte d’Ivoire. Les élections municipales et régionales de 2018 avaient été marquées par de nombreuses violences et des fraudes.
« Nous archevêques et évêques de Côte d’Ivoire préoccupés par la situation socio-politique qui prévaut à la veille des élections générales dans notre pays, vous adressons ce message comme une suite logique de celui délivré en juin 2019, intitulé "évitons nous une autre guerre" », écrivent-ils.
« Les mutineries, les conflits inter-communautaires se sont soldés par des pertes en vies humaines. Ces conflits ont montré combien les coeurs ne sont pas encore apaisés et que tout peut exploser à tout moment. Surtout avec les armes (...) qui révèlent que le processus de désarmement (...) de la crise post-électorale n’est pas allé à son terme », estiment les évêques.
Ils évoquent les mutineries qui ont ébranlé le pays en 2017 ou des affrontements interethniques comme ceux de Beoumi (centre) qui avaient fait 16 morts en mai 2019.
« Progressivement s’installe dans notre pays un climat de peur et de terreur », écrivent les évêques qui estiment que « les prochaines élections doivent être transparentes, crédibles et pacifiques pour que tous acceptent les résultats comme expression de la volonté de la majorité des Ivoiriens ».
Les évêques exhortent le « pouvoir exécutif (...) à garantir aux personnes et aux institutions, notamment la Commission électorale indépendante (CEI), une totale indépendance ».
« Comme toute compétition, les élections ont besoin d’un arbitre. Si l’arbitre est à la fois joueur et arbitre, la fin de la compétition est déjà connue », soulignent-ils.
Ils notent que « la question de l’indépendance des structures devant arbitrer ces joutes électorales comme la CEI divisent et cristallisent encore les tensions ».
L’opposition critique depuis des mois la nouvelle commission qu’elle qualifie « illégale et illégitime ».
Dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3.000 morts, la présidentielle d’octobre 2020 s’annonce tendue en Côte d’Ivoire. Les élections municipales et régionales de 2018 avaient été marquées par de nombreuses violences et des fraudes.