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COVIDGATE : Le business macabre des sieurs Diop Sy et Mansour Faye (Seybani Sougou)

Jeudi 16 Avril 2020

COVIDGATE : Le business macabre des sieurs Diop Sy et Mansour Faye (Seybani Sougou)
« La société « Urbaine d’Entreprise » de Diop SY est en liquidation judiciaire depuis le 19 avril 2019 »
 
Le 19 avril 2019, le tribunal de commerce hors-classe de Dakar en audience de la Chambre des procédures collectives, a constaté la cessation de paiement de la société de Diop SY, et ordonné la liquidation des biens de sa société « Urbaine d’entreprise ».
 
Lorsqu’une entreprise n’est plus en capacité de régler ses dettes avec son actif disponible, elle se trouve alors en situation de cessation de paiement (dépôt de bilan).
 
La liquidation judiciaire survient lorsque la société est dans l’impossibilité de pouvoir faire face à la poursuite de son activité. La situation est si compromise que la société n’a pas d’autre choix que de disparaître. Lorsque la liquidation est prononcée dans le jugement d’ouverture de la procédure collective, le dirigeant de l’entreprise est dessaisi de ses fonctions (pour l’entreprise de Diop SY, le tribunal de commerce a désigné M. El Hadjj Allah Kane en qualité de juge commissaire et Mme Delphine N’Diaye en qualité de syndic). En liquidation judiciaire, le jugement emporte arrêt de l'activité.
 
Par exception (extrêmement rare pour ne pas dire nul), le Tribunal peut autoriser la poursuite de l'activité dans trois cas précis :1) si l'intérêt des créanciers l'exige, 2) si l'intérêt public est en cause, 3) si des perspectives de cession d'entreprise existent.
 
Alors que le tribunal de commerce hors-classe de Dakar a ordonné la liquidation des biens de la société de Diop SY (UDE) depuis le 19 avril 2019, ce dernier a décidé de se refaire une santé financière sur le dos des Sénégalais, dans le cadre d’une entente illicite avec un piètre ministre affairiste Mansour Faye.
 
Alors que le pays tout entier retient son souffle, que la majorité de la population sénégalaise est confrontée à une situation sociale dramatique et n’arrive plus à se nourrir, que des hommes d’affaires, et des citoyens se sont mobilisés pour apporter leur contribution financière au fonds mis en place pour lutter contre la pandémie de COVID-19, 2 personnages ont décidé de faire du business avec le CORONAVIRUS : « le business de la mort ».
 
Le député Diop Sy et le ministre Mansour Faye (…) ne méritent qu’une seule chose : la prison à perpétuité et l’indignité à vie. Alors que le peuple crève de faim, et que les citoyens sont préoccupés par le CORONAVIRUS, ils se sucrent ! Le Ministre Mansour Faye (qui doit sa nomination à son appartenance au clan Faye-Sall) doit être démis de ses fonctions et traduit devant la Haute cour de justice. Cette affaire est d’une extrême gravité.
 
In fine, un seul homme, depuis son accession au pouvoir, par effraction en 2012, a favorisé la persistance de telles pratiques « macabres » : Macky Sall, un « président » irresponsable, et incompétent, qui devra forcément, un jour ou l’autre, rendre compte de ses actes.
 
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr
 
Redressement judiciaire : une procédure de redressement judiciaire est destinée à
permettre la sauvegarde de l'entreprise, le maintien de l'activité et l'apurement du passif (à ce stade, la situation est rattrapable).
 
Liquidation judiciaire : Elle est prononcée lorsque l'entreprise a cessé toute activité ou lorsque le redressement est manifestement impossible. Par quel miracle l’entreprise de Diop Sy (Urbaine d’Entreprise), en liquidation, judiciaire depuis le 19 avril 2019 a-t-elle pu remporter le marché de transport d’aide alimentaire au titre du Covid ?
 
 
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 24/04/2020 10:26
Toute personne mise en cause (ou en examen) bénéficie de la PRESOMPTION D'INNONCENCE;
Néanmoins, on ne peut plus parler de présomption d'innoncence, mais d'acusation légitime, lorsque les faits avérés sont une entrave manifeste à la loi, prouvée par le non respect de la dite loi.
Les duetistes FAYE-SY sont donc coupables, l'un d'avoir donné le marché public à une société appartenant à un député, ce qui est strictement interdit par le règlement de l'assemblée nationale sénégalaise. L'autre, d'avoir menti (?) en cachant que sa société était en liquidation.
Mais y a t il eu mensonge? Le ci devant ministre et beau frère (cf, discour du 03 avril 2012 d'un président fraichement élu:"jamais Je ne nommerai à un poste ayant des responsabilités publiques un membre de ma famille) a attribué un marché public, par délégation de son président beau frère, puisque ce dernier, dans le cadre des pleins pouvoirs qu'il s'était fait attribué par une "assemblée" amicale, dispensait de procédure des marchés Publics, pour aller plus vite. Mais notre ministre beau frère s'est défendu d'avoir "triché": il a attribué le marché à la société l moins disante et la plus performante! soit, c'est bien. Sauf que cette société n'existe pas. Et la, la culpabilité du ministre beau frère est avérée, car pour le moins, on peut peut être penser que dans le dossier de soumission, doit obligatoirement fgurer un extrait du registre du commerce qui aurait inmanquablement révélé l'existence de cette liquidation: nous avons donc bien deux coupables, qui ont commis des délits, et un complice, qui a permit l'accomplissement de ces délits…
Que risquent ils? rien.
Je rappelle que, dans un dossier "sous le coude", celui du PRODAC, Il avait été relevé 18 infrations au code des marchés publics, par un ministre protégé, donc, infraction = culpabilité. Qu'est il arrivé à ce jeune ministre? Une promotion, avec salaire et avantages plus que conséquents…
De même que l'on ne touche pas aux amis, on ne touche pas à la famille! Monsieur le procureur l'a bien compris, d'autant qu'avant lui certains ont payé (cher) pour le savoir…
Me François JURAIN

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