Trois grands groupes cotés à l'indice Ibex 35 de la Bourse de Madrid, Abertis, Cellnex et Colonial, ont annoncé lundi le transfert de leur siège social hors de Catalogne, à Madrid, en pleine crise politique dans la région.
Le gestionnaire d'autoroutes Abertis, propriétaire notamment des autoroutes françaises Sanef, a été le premier à annoncer sa décision dans un communiqué, suivi par Cellnex Telecom, dont il est l'actionnaire de référence, et par le groupe immobilier Colonial.
Abertis, visé par une OPA amicale de l'italien Atlantia autorisée dans la journée par l'autorité boursière espagnole, a évoqué dans un communiqué "l'insécurité juridique générée par la situation politique actuelle en Catalogne".
Cellnex, opérateur d'infrastructure de communications, évoque de son côté "le contexte d'incertitude à court et moyen terme" que fait peser la crise politique en Catalogne. Les séparatistes au pouvoir pourraient y déclarer l'indépendance après un référendum d'autodétermination organisé malgré l'opposition catégorique de Madrid.
Avec ce départ, il ne reste plus en Catalogne qu'un groupe coté à l'Ibex 35, l'indice des valeurs-vedettes de la Bourse de Madrid, contre sept en début de semaine dernière: le fabricant de dérivés sanguins Grifols, basé à Barcelone.
A la clôture de la Bourse de Madrid, le titre d'Abertis gagnait 0,49% à 17,35 euros, Cellnex 1,11% à 19,15 euros et Colonial 2,61% à 7,95 euros. Grifols était lui dans le rouge, perdant 0,96% à 24,20 euros.
L'Espagne et la Catalogne sont plongées dans leur plus grave crise politique depuis le retour de la démocratie en 1977, ce qui effraie les milieux économiques.
Le président de la principale organisation patronale espagnole, la CEOE, Juan Rosell, déclarait dimanche que les entreprises étaient "terriblement inquiètes" de la situation en Catalogne.
En fin de semaine dernière, les deux grandes banques catalanes, CaixaBank et Banco de Sabadell, ainsi que le groupe gazier Gas Natural, ont transféré leur siège social, une opération essentiellement juridique visant à minimiser les conséquences d'une éventuelle déclaration d'indépendance.
Les banques redoutent notamment de perdre l'accès au financement de la Banque centrale européenne et la protection des normes européennes.
Le gestionnaire d'autoroutes Abertis, propriétaire notamment des autoroutes françaises Sanef, a été le premier à annoncer sa décision dans un communiqué, suivi par Cellnex Telecom, dont il est l'actionnaire de référence, et par le groupe immobilier Colonial.
Abertis, visé par une OPA amicale de l'italien Atlantia autorisée dans la journée par l'autorité boursière espagnole, a évoqué dans un communiqué "l'insécurité juridique générée par la situation politique actuelle en Catalogne".
Cellnex, opérateur d'infrastructure de communications, évoque de son côté "le contexte d'incertitude à court et moyen terme" que fait peser la crise politique en Catalogne. Les séparatistes au pouvoir pourraient y déclarer l'indépendance après un référendum d'autodétermination organisé malgré l'opposition catégorique de Madrid.
Avec ce départ, il ne reste plus en Catalogne qu'un groupe coté à l'Ibex 35, l'indice des valeurs-vedettes de la Bourse de Madrid, contre sept en début de semaine dernière: le fabricant de dérivés sanguins Grifols, basé à Barcelone.
A la clôture de la Bourse de Madrid, le titre d'Abertis gagnait 0,49% à 17,35 euros, Cellnex 1,11% à 19,15 euros et Colonial 2,61% à 7,95 euros. Grifols était lui dans le rouge, perdant 0,96% à 24,20 euros.
L'Espagne et la Catalogne sont plongées dans leur plus grave crise politique depuis le retour de la démocratie en 1977, ce qui effraie les milieux économiques.
Le président de la principale organisation patronale espagnole, la CEOE, Juan Rosell, déclarait dimanche que les entreprises étaient "terriblement inquiètes" de la situation en Catalogne.
En fin de semaine dernière, les deux grandes banques catalanes, CaixaBank et Banco de Sabadell, ainsi que le groupe gazier Gas Natural, ont transféré leur siège social, une opération essentiellement juridique visant à minimiser les conséquences d'une éventuelle déclaration d'indépendance.
Les banques redoutent notamment de perdre l'accès au financement de la Banque centrale européenne et la protection des normes européennes.