La coalition de groupes armés qui mène depuis une semaine une offensive contre le gouvernement centrafricain a annoncé vendredi rompre son «cessez-le-feu unilatéral» de trois jours, arrivant à échéance avant les élections présidentielle et législatives dimanche.
Face à «l’entêtement irresponsable du gouvernement» qui aurait «rejeté» le cessez-le-feu, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), «décide de rompre la trêve de 72h qu’elle s’était jusque-là imposée et de reprendre sa marche implacable jusqu’à son objectif final», selon un communiqué confirmé à l’AFP par deux importants groupes rebelles.
«Un non-événement»
Les signataires avaient invité «le pouvoir à observer de même un cessez-le-feu sur la même période» et appelé le chef de l’État Faustin Archange Touadéra, favori du scrutin présidentiel, à «suspendre les élections dont les conditions de bon déroulement n’ont jamais été réunies».
Mais jeudi, Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement, avait réagi en dénonçant «un non-événement» et affirmé à l’AFP n’avoir «pas vu ces gens-là s’arrêter dans leurs actions».
Le gouvernement a «rejeté de façon cavalière» cette «chance à la paix», ont affirmé les groupes rebelles. «Il s’en est suivi plusieurs attaques sur les positions occupées par les patriotes de la CPC», selon le communiqué.
Objectif final: Bangui
Pour l’heure, seuls le mouvement 3R (Retour, réclamation, réhabilitation), l’un des piliers de la coalition, et le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) ont confirmé à l’AFP l’authenticité du document.
«Désormais, soit le gouvernement nous disperse, soit nous marchons sur Bangui, qui est notre objectif final», a déclaré à l’AFP le général Bobo du mouvement 3R.
Des combats ont notamment repris à Bakouma, à environ 250 km de Bangui, selon Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
Le gouvernement a accusé le 19 décembre l’ex-président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée, de «tentative de coup d’État», après l’alliance et l’offensive de cette coalition, ce que François Bozizé a démenti. (AFP/NXP)
Face à «l’entêtement irresponsable du gouvernement» qui aurait «rejeté» le cessez-le-feu, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), «décide de rompre la trêve de 72h qu’elle s’était jusque-là imposée et de reprendre sa marche implacable jusqu’à son objectif final», selon un communiqué confirmé à l’AFP par deux importants groupes rebelles.
«Un non-événement»
Les signataires avaient invité «le pouvoir à observer de même un cessez-le-feu sur la même période» et appelé le chef de l’État Faustin Archange Touadéra, favori du scrutin présidentiel, à «suspendre les élections dont les conditions de bon déroulement n’ont jamais été réunies».
Mais jeudi, Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement, avait réagi en dénonçant «un non-événement» et affirmé à l’AFP n’avoir «pas vu ces gens-là s’arrêter dans leurs actions».
Le gouvernement a «rejeté de façon cavalière» cette «chance à la paix», ont affirmé les groupes rebelles. «Il s’en est suivi plusieurs attaques sur les positions occupées par les patriotes de la CPC», selon le communiqué.
Objectif final: Bangui
Pour l’heure, seuls le mouvement 3R (Retour, réclamation, réhabilitation), l’un des piliers de la coalition, et le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) ont confirmé à l’AFP l’authenticité du document.
«Désormais, soit le gouvernement nous disperse, soit nous marchons sur Bangui, qui est notre objectif final», a déclaré à l’AFP le général Bobo du mouvement 3R.
Des combats ont notamment repris à Bakouma, à environ 250 km de Bangui, selon Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
Le gouvernement a accusé le 19 décembre l’ex-président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée, de «tentative de coup d’État», après l’alliance et l’offensive de cette coalition, ce que François Bozizé a démenti. (AFP/NXP)