C’est un rapport qui embarrasse l’armée et les autorités maliennes. Mardi 20 avril, Human Rights Watch (HRW) a lancé une nouvelle série d’accusations visant des soldats maliens qui, depuis le début de la guerre en 2012, sont régulièrement mis en cause mais rarement punis. Selon le rapport de l’ONG de défense des droits humains, des militaires auraient tué au moins 34 villageois et en auraient fait disparaître au moins seize autres lors d’opérations antiterroristes menées entre octobre et mars dernier dans la région de Mopti.
Ces dernières années, le centre du Mali est devenu l’épicentre de l’insécurité dans ce pays du Sahel qui voit les djihadistes étendre leur emprise et descendre vers le sud. Face à eux, l’armée malienne manque de tout (argent, équipement, formation), subit des pertes de plus en plus lourdes et se révèle incapable d’engranger de réelles victoires sur le terrain. Dans ce contexte, les exactions des soldats envers les civils se multiplient.
Entre 2017 et 2020, 535 civils auraient été tués au Mali par les forces de sécurité, selon l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled). Les témoignages des citoyens s’accumulent et sont glaçants. (Le Monde)
Ces dernières années, le centre du Mali est devenu l’épicentre de l’insécurité dans ce pays du Sahel qui voit les djihadistes étendre leur emprise et descendre vers le sud. Face à eux, l’armée malienne manque de tout (argent, équipement, formation), subit des pertes de plus en plus lourdes et se révèle incapable d’engranger de réelles victoires sur le terrain. Dans ce contexte, les exactions des soldats envers les civils se multiplient.
Entre 2017 et 2020, 535 civils auraient été tués au Mali par les forces de sécurité, selon l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled). Les témoignages des citoyens s’accumulent et sont glaçants. (Le Monde)