PARIS (Reuters) - L'Etat a toujours vocation a revendre la participation acquise dans Renault en 2015 mais les conditions de marché pour une telle opération ne sont pas encore réunies, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin.
"L'Etat n'est pas monté pour l'éternité", a-t-il déclaré sur la radio BFM Business. "Après, moi, je suis aussi gestionnaire des intérêts de l'Etat, je regarde quel était le cours au moment où on a acheté et le cours aujourd'hui, et je n'ai pas envie de faire perdre de l'argent aux Français."
L'Etat a porté en avril 2015 sa participation dans Renault de 15% du capital à 19,74% pour s'assurer d'obtenir les droits de vote doubles prévus par la loi Florange. Cette décision avait provoqué une crise entre le constructeur automobile et son principal actionnaire, qui a promis de céder à nouveau cette participation lorsque les conditions seront réunies.
"Il y a d'autres participations, là ou ailleurs, qui peuvent être remises sur le marché, mais il faut le faire dans les meilleurs conditions possibles de protection des intérêts de l'Etat, de vous de moi, de l'ensemble de nos concitoyens", a poursuivi Michel Sapin.
L'action Renault a perdu près de 6% depuis le début de l'année, affectée notamment par la publication d'extraits du rapport de la DGCCRF qui a conduit le parquet à ouvrir une information judiciaire pour tromperie présumée sur les émissions diesel du groupe. Le titre a clôturé mercredi à 79,50 euros.
"L'Etat n'est pas monté pour l'éternité", a-t-il déclaré sur la radio BFM Business. "Après, moi, je suis aussi gestionnaire des intérêts de l'Etat, je regarde quel était le cours au moment où on a acheté et le cours aujourd'hui, et je n'ai pas envie de faire perdre de l'argent aux Français."
L'Etat a porté en avril 2015 sa participation dans Renault de 15% du capital à 19,74% pour s'assurer d'obtenir les droits de vote doubles prévus par la loi Florange. Cette décision avait provoqué une crise entre le constructeur automobile et son principal actionnaire, qui a promis de céder à nouveau cette participation lorsque les conditions seront réunies.
"Il y a d'autres participations, là ou ailleurs, qui peuvent être remises sur le marché, mais il faut le faire dans les meilleurs conditions possibles de protection des intérêts de l'Etat, de vous de moi, de l'ensemble de nos concitoyens", a poursuivi Michel Sapin.
L'action Renault a perdu près de 6% depuis le début de l'année, affectée notamment par la publication d'extraits du rapport de la DGCCRF qui a conduit le parquet à ouvrir une information judiciaire pour tromperie présumée sur les émissions diesel du groupe. Le titre a clôturé mercredi à 79,50 euros.