Le Premier ministre italien Giuseppe Conte, entendu vendredi par des magistrats sur sa gestion de la crise du coronavirus, s’est déclaré «totalement serein» en soulignant ne pas craindre de faire l’objet d’une procédure judiciaire, dans un entretien publié samedi.
«J’ai tout expliqué aux procureurs. Je suis totalement serein», a commenté Giuseppe Conte dans le journal «La Stampa». «J’ai détaillé toutes les étapes de ces journées terribles au cours desquelles nous combattions un ennemi invisible. Je n’ai rien à craindre», a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement italien estime avoir «agi en fonction de la science et de la conscience», ajoutant: «j’ai la sérénité de celui qui a toujours validé chaque pas avec le comité technique scientifique». «Je ne m’attends pas à recevoir un avis d’ouverture d’enquête judiciaire, je ne l’ai jamais craint», souligne encore le Premier ministre italien.
Enquête en cours
La procureure de Bergame a auditionné vendredi Giuseppe Conte durant près de trois heures à Rome, dans le cadre d’une enquête sur les retards début mars dans la création de «zones rouges» dans deux communes du nord du pays, Nembro et Alzano Lombardo, alors que l’épidémie explosait.
Le parquet de Bergame, ville martyre de la région de Lombardie et épicentre de l’épidémie qui a frappé l’Italie de début février à mai et fait plus de 34’000 morts, mène plusieurs enquêtes distinctes liées à cette tragédie.
«Comme je l’ai dit aux magistrats, la chronologie des faits est très claire: à la lumière du cadre épidémiologique à notre disposition lors de cette première semaine de mars, cela n’aurait eu aucun sens de fermer seulement les communes d’Alzano et Nembro», a-t-il poursuivi. «Notre problème à ce moment-là était déjà d’étudier des solutions drastiques et immédiates pour toute l’Italie. Et c’est ce que nous avons fait».
«Zones rouges»
Les premières «zones rouges» ont été établies fin février sur décision du gouvernement italien et ont concerné une dizaine de municipalités en Lombardie, notamment Codogno, la ville du «patient numéro un». Début mars, l’épidémie a continué de se propager, avec deux foyers plus importants, dans les deux communes de Nembro et d’Alzano, dans le département de Bergame.
Le Comité technique et scientifique, qui conseille le gouvernement, a alors proposé d’y imposer une «zone rouge», jugeant que la situation «s’aggravait dans toute la Lombardie». Finalement, le pays avait toutefois opté de faire du pays entier une «zone rouge», par un décret entré en vigueur le 9 mars. (afp/nxp)
«J’ai tout expliqué aux procureurs. Je suis totalement serein», a commenté Giuseppe Conte dans le journal «La Stampa». «J’ai détaillé toutes les étapes de ces journées terribles au cours desquelles nous combattions un ennemi invisible. Je n’ai rien à craindre», a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement italien estime avoir «agi en fonction de la science et de la conscience», ajoutant: «j’ai la sérénité de celui qui a toujours validé chaque pas avec le comité technique scientifique». «Je ne m’attends pas à recevoir un avis d’ouverture d’enquête judiciaire, je ne l’ai jamais craint», souligne encore le Premier ministre italien.
Enquête en cours
La procureure de Bergame a auditionné vendredi Giuseppe Conte durant près de trois heures à Rome, dans le cadre d’une enquête sur les retards début mars dans la création de «zones rouges» dans deux communes du nord du pays, Nembro et Alzano Lombardo, alors que l’épidémie explosait.
Le parquet de Bergame, ville martyre de la région de Lombardie et épicentre de l’épidémie qui a frappé l’Italie de début février à mai et fait plus de 34’000 morts, mène plusieurs enquêtes distinctes liées à cette tragédie.
«Comme je l’ai dit aux magistrats, la chronologie des faits est très claire: à la lumière du cadre épidémiologique à notre disposition lors de cette première semaine de mars, cela n’aurait eu aucun sens de fermer seulement les communes d’Alzano et Nembro», a-t-il poursuivi. «Notre problème à ce moment-là était déjà d’étudier des solutions drastiques et immédiates pour toute l’Italie. Et c’est ce que nous avons fait».
«Zones rouges»
Les premières «zones rouges» ont été établies fin février sur décision du gouvernement italien et ont concerné une dizaine de municipalités en Lombardie, notamment Codogno, la ville du «patient numéro un». Début mars, l’épidémie a continué de se propager, avec deux foyers plus importants, dans les deux communes de Nembro et d’Alzano, dans le département de Bergame.
Le Comité technique et scientifique, qui conseille le gouvernement, a alors proposé d’y imposer une «zone rouge», jugeant que la situation «s’aggravait dans toute la Lombardie». Finalement, le pays avait toutefois opté de faire du pays entier une «zone rouge», par un décret entré en vigueur le 9 mars. (afp/nxp)