Selon une étude publiée dans la revue « Nature », « Homo sapiens » a vécu il y a 150 000 ans sur un site localisé dans l’actuel quartier d’Anyama. Dans une étude publiée dans la revue Nature à la fin de février, une quinzaine d’archéologues et d’anthropologues de différentes nationalités viennent pourtant de le désigner comme le lieu de la plus vieille présence humaine dans une forêt tropicale.
Avant cette découverte, les traces d’Homo sapiens – notre espèce, apparue il y a 300 000 ans – admises par la science dans ce type d’environnement étaient bien plus récentes : elles remontaient à 70 000 ans au maximum en Asie et en Océanie, rappellent les chercheurs...
A Abidjan, il ne reste que près de 3 500 hectares de forêt tropicale au Banco, un parc national situé au cœur de la ville et continuellement grignoté par l’urbanisation...
« Les forêts africaines n’étaient pas une barrière écologique majeure pour Homo sapiens il y a 150 000 ans », ont conclu les chercheurs dans l’étude publiée par Nature. En outre, les données « soulignent l’importance des nombreux biomes d’Afrique [régions qui s’étendent sous un même climat] » et de leur diversité dans l’évolution de l’humanité, expliquent-ils. [Le Monde avec AFP]