




Le Conseil paix et sécurité de l'organisation panafricaine a exprimé mercredi dans un communiqué "sa grave préoccupation et sa ferme condamnation des récents développements au Soudan", notamment l'annonce de la formation d'un gouvernement parallèle, prévenant "qu'une telle action comporte un énorme risque de partition du pays".
La "charte fondatrice" d'un gouvernement parallèle a été signée à huis clos fin février dans la capitale kényane Nairobi. Dans ce document consulté par l'AFP, les FSR et leurs alliés, plusieurs groupes politiques et militaires dont le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord dirigé par Abdelaziz al-Hilu, prévoient de créer un "gouvernement de paix et d'unité" dans les zones du Soudan contrôlées par les rebelles...
L'UA appelle tous ses Etats membres ainsi que la communauté internationale "à ne reconnaître aucun gouvernement ou entité parallèle visant à partitionner et à gouverner une partie du territoire de la République du Soudan ou de ses institutions". [AFP]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |