Ghana et Afrique du Sud. Ces deux pays pourraient être à l’origine des inquiétudes exprimées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant les mesures de déconfinement partiel destinées à lutter contre le maladie à coronavirus. Dans une note publiée le 30 avril, l’OMS avertit que « si les gouvernements mettent brusquement fin à ces mesures, nous risquons de perdre les gains (…) réalisés jusqu’à présent contre le Covid-19. »
Selon le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, si « les mesures de confinement nationales et régionales ont contribué à ralentir la propagation du Covid », la menace d’une aggravation de la situation sanitaire reste « considérable pour la santé publique. » Face aux risques de rechute, la « surveillance » et la « détection des cas » et une généralisation des tests (…) pour mettre fin à la pandémie doivent être renforcées. Pour l’OMS, il ne doit pas être question de « revenir à la situation qui prévalait avant l’épidémie. »
Pour décourager les politiques de déconfinement, l’OMS ne manque pas d’argument. « A la date du 30 avril, le continent enregistrait « plus de 1500 décès » dus au coronavirus pour « plus de 36 000 cas confirmés », indique le communiqué parvenu à www.impact.sn
En outre, « l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale sont des régions préoccupantes (avec) 11 000 cas enregistrés et 300 personnes décédées. Dans la semaine du 13 avril, les cas ont augmentés de 113% en Afrique centrale et de 42% en Afrique de l’ouest. »
S’appuyant sur des « données préliminaires » le Dr Moeti souligne que « les pays qui ont mis en place un confinement national ont constaté que l’augmentation hebdomadaire du nombre de nouveaux cas (est passé) d’une hausse de 67% la première semaine après le confinement à une hausse de 27% la deuxième semaine. »
L’OMS déconseille d’autant le déconfinement que « l’Afrique n’a pas encore connu d’explosion du nombre de cas de Covid-19 » grâce à « l’action rapide des gouvernements pour mettre en place des mesures de confinement et de distance physique », mais également grâce à l’adoption de « mesures de santé publique efficaces pour tester, retracer et traiter les cas (qui) ont ralenti la propagation du virus. »
Véritable objet de débat sur le continent, le confinement est considéré comme une bombe sociale au coût financier insupportable. A ce sujet, l’OMS « s’efforce d’améliorer la capacité de dépistage en envoyant une nouvelle série de kits de tests aux pays d’Afrique subsaharienne », tout en aidant à la reconstitution des stocks d’équipements de protection, notamment pour les soignants.
Selon le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, si « les mesures de confinement nationales et régionales ont contribué à ralentir la propagation du Covid », la menace d’une aggravation de la situation sanitaire reste « considérable pour la santé publique. » Face aux risques de rechute, la « surveillance » et la « détection des cas » et une généralisation des tests (…) pour mettre fin à la pandémie doivent être renforcées. Pour l’OMS, il ne doit pas être question de « revenir à la situation qui prévalait avant l’épidémie. »
Pour décourager les politiques de déconfinement, l’OMS ne manque pas d’argument. « A la date du 30 avril, le continent enregistrait « plus de 1500 décès » dus au coronavirus pour « plus de 36 000 cas confirmés », indique le communiqué parvenu à www.impact.sn
En outre, « l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale sont des régions préoccupantes (avec) 11 000 cas enregistrés et 300 personnes décédées. Dans la semaine du 13 avril, les cas ont augmentés de 113% en Afrique centrale et de 42% en Afrique de l’ouest. »
S’appuyant sur des « données préliminaires » le Dr Moeti souligne que « les pays qui ont mis en place un confinement national ont constaté que l’augmentation hebdomadaire du nombre de nouveaux cas (est passé) d’une hausse de 67% la première semaine après le confinement à une hausse de 27% la deuxième semaine. »
L’OMS déconseille d’autant le déconfinement que « l’Afrique n’a pas encore connu d’explosion du nombre de cas de Covid-19 » grâce à « l’action rapide des gouvernements pour mettre en place des mesures de confinement et de distance physique », mais également grâce à l’adoption de « mesures de santé publique efficaces pour tester, retracer et traiter les cas (qui) ont ralenti la propagation du virus. »
Véritable objet de débat sur le continent, le confinement est considéré comme une bombe sociale au coût financier insupportable. A ce sujet, l’OMS « s’efforce d’améliorer la capacité de dépistage en envoyant une nouvelle série de kits de tests aux pays d’Afrique subsaharienne », tout en aidant à la reconstitution des stocks d’équipements de protection, notamment pour les soignants.